samedi 27 décembre 2008
toi aussi ?
un amour cheveux noir de jais
une perle adorée difficile à aimer
une écharde d'envie si gravement plantée
impossible à oter?
Et en as tu aussi
un sentiment si peu rendu
des mots offerts si peu lus
dessin esquissé et perdu
coeur blessé et corps nu ?
Trop nu, ai bien trop froid ce soir !
Il va pleuvoir,ou il va pleurer !
mercredi 24 décembre 2008
Voici voilà
Des maux traités en mots, changés en émotions
La thérapie fonctionne.
Merci à vous.
La goutte

glissée du sein au ventre posée
posée attardée laisser les doigts glisser
glisser plus bas et tout au bord posés
posés sur la blessure à aimer glissés
glissés d'un bord à l'autre apposés
posés plongés brulés au souffre glissés
glissés tous les mots en cordage posés
posés du bout des lèvres glissés
glissés avec la langue posée
posée à préciser la route glissée
glissée à dénouer le doute posée
posée a récolter la goutte glissée
glissée à parfumer la suite posée
posée sur une lèvre glissée
glissée coulée entre les seins posée
posée au tout début à attendre la main déjà prête à glisser... plus bas
vendredi 19 décembre 2008
Toi mon indienne

prête à la lutte, nue et si forte
toi mon indienne
au moindre mot sensible
toi ma sirène
peau souflée goutelettes
toi ma gitane
vétue cheveux et perles
toi ma promesse
source chagrins source carresses
ma fantaisie mon point fort mon point faible
mon ange noir ma tragédie ma fable
ma solution et mon problème
mon quart mon demi et mon tout
ma décoction
mon alibi
ma cible
toi mon indienne
et moi, une ombre attachée à ton ombre
... le jour, la nuit !
lundi 15 décembre 2008
Pauvre fou
venu à nu
venu parce que perdu
pour se chauffer à vous.
Un fou
Gavé de vous
a bien tout lu
partagé du vécu
bien conjugué le nous
des fous
une bande de loups
tous ensembles perdus
ont amorcé la mue
ils vont enfin s'aimer, c'est fou !!
samedi 13 décembre 2008
L'amour parfait

rouge bien sur
sucré et doux
choisi au coeur et à la main
à croquer chair sucer noyau.
L'amour parfait se laisse faire
se danse avec le ventre
tandem adossé au tempo
au gré des sentiments.
L'amour parfait doit s'étioler
use et abuse de mots choisis
calcule la puissance et assure ses plis
joue recyclage et réchauffé.
L'amour parfait sent la cuisine
le tablier et les serviettes
tout à ranger sans oublier les miettes
les draps de lit passés machine.
L'amour parfait fait des envieux
ceux qui vivent un amour défait
et qui se lancent à déclamer le mot "amour"
en espérant qu'il rime enfin... avec secours.
mardi 9 décembre 2008
Assaut de sable

entre deux eaux
le moment où...
le moment de ...
à l'équilibre un peu facile.
La voilà donc cette figure
non imposée
à mi-chemin
cet espèce de champ, où pousse l'herbe
Le voilà donc le geste
précis et leste
de défaire sa veste,
jetée sur une chaise
je suis là je m'asseoit mais je ne reste pas
difficile à poser, les mots, qui construiront le socle
les bases se délitent et glissent entre les doigts
assaut de sable, enfant pleure à la destruction
de ce qui doit tomber et se laisse mener.
Le jeu emportant les chandelles
flammes éteintes, le coeur se refroidit
le risque d'érosion, enfin,
crée le frisson et il est temps
de rattraper la main, pour ne plus la lacher.
mardi 2 décembre 2008
Le verbe aimer...

que des baisers
et nos carresses sont
détenues en laisse
et si le jour d'aprés est juste
un jour aprés
et si l'unique amour est
unique ce jour... aprés ! ?
Car rien ne reste et ne doit s'installer
et surtout pas le verbe aimer
le verbe aimer n'est rien d'autre
qu'un verbe usé.
Embrassée au matin
avec le vent le goût s'efface
avec le soir il ne reste de trace
quand on s'enfonce au moins
au moins... les sentiments remontent
ou le besoin.
Qui aurait cru que la vie
que la vie, à la fois si belle et si sale,
se couche dans le lit
et se lève si pâle
dimanche 30 novembre 2008
C'est... avant le jour, c'est... avant la nuit.

mercredi 26 novembre 2008
Mais si tout s'enflamme !!

jeudi 20 novembre 2008
Un 17 Novembre à 20H00

jetés du bout des lèvres à tapisser les murs
mélangé cris d'amour éclats de rire
avec la main tout étalé
ne nettoierai plus en l'espèce
et garderai la pièce
volets fermés et sur la porte le panneau
"l'endroit ne se visite plus... trop personnel"
elle à surement semé sur le chemin des feuilles du carnet, tous ses brouillons... prenez en soin vous qui les trouverez.
C tout et C fort
mardi 18 novembre 2008
Petite histoire à Elle pour s'endormir (debout)
"bien légers" se dit il !" il faut les marteler, les lester, leur donner du volume!"
Ainsi fait, les porta sur le dos en souffrant jusqu'au portail de fer. Arrivé sur le lieu, les mains sur les barreaux, a vu venir le loup gardien. La bête sélective n'aime pas les appâts, n'entend rien aux louanges. Le fifrelin semblait sincère, elle le laisse la suivre et le guide jusqu'a l'entrée du gite. La porte non fermée a menè l'amoureux vers l'intèrieur ou, sur une marquise, alanguie, son ange était posée.
Devant cette vision, les mots d'amour ne pesant plus, les mots d'excuses n'étant que bruit, l'expédition déclaration devenait un désastre. Le gouffre, celui ou l'on se jette par contenance ou désespoir, semblait la solution mais !!! Un apprenti, on le sait bien, n'a pas la raison d'un bellâtre accompli. Alors , au lieu de simuler une erreur d'aiguillage dans l'acheminement des pièces, le petit con, pour sauver la saison du brame, s'est approché de l'ange, s'est dévêtu complet et s'est permis de déclarer : "mon bel ange,tu as des ailes mais voit! moi j'ai un petit oiseau! Nous sommes donc comme qui dirait faits l'un pour l'autre ?"
La belle, quand même un peu naive , ayant constaté qu'en effet le pignolo semblait pourvu d'un début de voilure (faut-il être bête !?), accepta le marché et, seulement par pitié, se proposa de renoncer à son statut de femme à plumes pour initier l'apprenti volatile au développement de son matèriel de voyage...
Humm! bon!...
Je ne sais ma chère amie comment l'histoire s'est poursuivie car par pudeur j'ai refermé le livre. Mais toi, sent tu du mieux pour tes paupières ? et le sommeil, est-il enfin ton partenaire ?
Demain peut-être, si l'on se voit, je te lirai la suite et te raconterai la scène fameuse ou....
A demain mon ange.
dimanche 9 novembre 2008
En portée

tête posée sur l'oreiller
lancé ses parfums à l'envie
tout doucement donné le SI
Dans le silence et dans le noir
juste guidée frissons
elle a composé de ses cris
un nouveau chant
... s'est assoupie.
et... si ça s'trouve elle a rêvé ?
La main oubliée pour la nuit
les mots dans les cheveux, semés
sous les sentiments en étui.
...alors.
Peut être refera le voyage
retrouvera tous les passages
jusqu'au grand lit orchestre
pour y dérouler à nouveau...son envie d'être.
jeudi 30 octobre 2008
Ajustés

sur l'épaule appuyé à visiter sa peau
bridée réalité, attelé à nourrir...
L'envie.
Inculte j'apprends tout.
Essai de lire sur ses lignes.
En plein coeur du désir irai poser le doigt,
pour le plaisir à voyager sur une terre en feu.
Consumé consommé volontaire
déjà parti volute au dessus de la braise,
accompagnant le cri d'un même cri
retomberai cascade à reprendre le cours
que l'attrait à nouveau perturbera.
Noyé dans les cheveux, aveugle
caché sous l'épiderme papier de soie
calé Tétris, que les pièces s'ajustent
cessent le jeu pour une guerre enfin...
A l'amour, à l'envol.
samedi 25 octobre 2008
... et soleil
Reflets dans la fontaine, découverte lors d'une ballade entre amis à Barre des Cevennes. Aprés avoir passé un porche, la voilà qui s'exprime. Tout le monde attiré autour à regarder l'eau fraiche et claire. C'est tout simple la beauté, c'est surprenant et rassurant à la fois car elle peut se cacher partout et deviens accessible à tous pourvu qu'on s'aventure un peu à quitter nos écrans des yeux. C'est trés compliqué la beauté car elle n'est jamais partagée à l'identique, chacun selon sa vue, son coeur, ses sentiments. C'est trés inquiétant la beauté, ça deviens rare, ou hors de prix ou protégé par une alarme par des flics ou déjà acheté et mis sous clef parce que payé trés cher... Au final la beauté , si on la trouve, il ne faut surtout pas la montrer du doigt, l'embrasser en public, parler d'elle , il faut juste lui dire , à elle... Je te trouve trés belle... je t'aime.
Je te trouve trés belle... je t'aime. (mais chutt! je ne vous ai rien dit, c'est à elle que je parle)
mercredi 22 octobre 2008
Il pleut

Toujours en suspension, légère feuille en ascension,
entre les gouttes.
Tiens! il pleut? et rien ne nous dérange.
Sa peau, tout doucement à ciselé le lien
et l'envie contenue entre nos doigts s'écoule.
Emporté par la pluie le philtre se répand
marquant la route.
C'est un chemin qui se verra de loin.
dimanche 19 octobre 2008
Jus de raisin
mercredi 15 octobre 2008
Et maintenant, peut être...
Laisser le besoin de sombrer mener le pas ?
Peut être une porte à fermer, des traces à effacer, lumière à tempérer... jusqu'a éteindre tout ?
Et maintenant que tout est nuit,couleur d'oubli, faut il creuser au plus profond ?
Laisser la raison s'égarer mettre le feu au pont ?
Peut être une chance à ne pas saisir, une occasion à négliger, un but à oublier...jusqu'a douter de tout?
Et maintenant que tout est neuf , que tout reprend sa place, faut il bien verrouiller la nasse?
Laisser le sommeil se charger de tout, attendre le réveil ?
Peut être se jeter tête baissée, jusqu'a briser le mur chargé culpabilité ?
Peut être écrire un mot directement au front ?
Peut être aller à pied et le porter à lire ?
Peut être s'assoir en face et parler ?
Peut être poser la main et attendre ?
Que la lecture terminée, que le regard saisi, que le sourire... et le reste ne se raconte pas!!!
(de toute façon le loup ne laisserai entrer personne)
Peut être à tout refaire, tout refaire à l'envers ,
Passer le temps à le bouffer,
rester en veille à bruler les deux bouts ,
méconnaissable et méprisable, à cacher les accés trop perso.
Ne laisser que l'armure enveloppe présenter le moins beau.
Puis comme Valentine se cacher sous la table, s'enfoncer dans le sable...
(dis! Valentine, est ce que l'envie reviens un jour d'intégrer à nouveau la partie... perdue d'avance)
vendredi 10 octobre 2008
Protègez nous ! Merci. De rien

La nouvelle est tombée ce matin, brutale, tragique: Le fil a enfin cassé !!
Le funambule, pendu au bout attend la chute !
Les observateurs, les curieux, accourus sur place, sont dubitatifs: L'homme prêt à choir a le sourire !! si si, le fait est confirmé par les images. Tel un simple d'esprit, inconscient du risque encouru et de l'irrémédiable conclusion à sa situation infernale, le pantin se gausse.
Dans le public incrédule les paris sont ouverts, va t'il tomber, et quand ? Va t'il pleurer enfin, crier, supplier, s'excuser, reconnaître ses torts, mendier de l'aide ?
Non, rien de tout ça pour l'instant, rien de normal.
Il se balance en riant et petit à petit les curieux quittent la scène, rentrent chez eux pour se lamenter, gémir, prier peut-être ? :
"Mon Dieu, sauvez nos âmes curieuses et saines, soumises et propres. Souflez le feu, noyez la braise. Triez déchets et loqueteux, marquez difformités et pitreries du signe. Sanglez les fous brisez la rage. Mon Dieu, liez nos vies et nos destins suivant le fil, bien droit, que vous menez.Protégez nous de l'inconnu, des joies douteuses du plaisir partagé, de l'amour. Lâchez les funambules hilares, enfermez les chiens noirs, montez des piloris, érigez des potences! Châtiez en votre nom, pour notre compte, il n'est de vrai que la normalité! "
Pourtant
Il n'est de vrai que l'immoralité et l'exception, il n'est de vrai que le toucher, que la caresse et que le mot soufflé. Il n'est de vrai que le partage sans contraintes, que l'impulsion tendresse, que les cheveux défaits, que les mains attirées. Il n'est de vrai que ce qui parait impossible et fou, il n'est de vivant que les fous.
vendredi 3 octobre 2008
Cheveux collés
Battant, sur le sourire accrochés à la lèvre ouverte offerte.
Cheveux, foncés défaits noués aux doigts arrimés toujours autour.
Iront, posés coupés, soudés au corps reparti, anéanti livide, inerte
Gardant , le souvenir des ébats de l'éclat du moment de l'instant
...si court...si long...intensément...unique
mardi 30 septembre 2008
La réalité est une emmerdeuse

vendredi 19 septembre 2008
Les yeux fermés

J'ai passé l'age de tes conneries...
déjà parti, jamais venu
c'est dur de boiter dés dix ans
J'ai vingt ans aujourd'hui
je me souviens tu n'as pas pu
c'est un oubli, je le rentre en dedans
J'ai trente ans aujourd'hui
on s'est croisés, on s'est pas vus
il en faudra encore beaucoup, du temps ?
J'ai quarante ans hier
ça m'a rien fait
j'ai passé l'age de tes conneries
47 aujourd'hui
ben merde alors ça va de mieux en mieux
et toi ? t'es mort ? Non ? ça c'est dommage! T'as du changer quand même ?
J'aurai 100 ans demain
c'est même pas vrai
mais toi, t'auras quel age un jour ?
J'ai ça aussi
Père pépère...
sommes à complèter à parfaire
qu'une tranche du pain
qu'un tronçon d'autoroute
sommes au bout... dés le début
sommes au début... à chaque bout
mal foutus, déglingués, malhonnêtes et vulgaires, pas compétents... moches à pleurer.
Yes c'est bien de toi dont je parle car aujourd'hui, le 20, c'est ta journée et ça va pas te plaire.
A l'heure qu'il est..
C'est à 7 heures qu'il a compris que le besoin se cache en vain et que le soufle chaud transmis par le baiser rendait la vie.
C'est a 8 heures qu'il à choisi, 8 heures c'est tôt pour choisir.
On verra bien...
lundi 15 septembre 2008
Il est des amies incroyables !
Tout d'abord détourner l'attention de mes déclarations à moi devenues trop vraies.
Enfin lire et découvrir des envies, des messages à diffuser du bonheur.
Deux de ces textes ont déjà été inscrits sur le blog il y a quelques jours, je les aime beaucoup et je remercie encore annelise et S.
Aujourd'hui c'est au tour de C de m'envoyer ses cris d'amour. Les voici, il y en a plusieurs mais attention à vous car c'est de la chair, c'est du sang, de l'amour à hurler, à pleurer, de celui qui rend fou, des mot sur le besoin, le nécessaire enfin débarassé de l'inutile. Je lui avais dit "lache toi". Je vous laisse juge. Alors vas y Cécile et merci du cadeau. Th
Le Bestiaire
Des fourmis dans les doigts, quand tu t'approches de moi
Un papillon dans le coeur, quand tu me dis "n'ai pas peur"
Un bourdon noir dans l'estomac, quand tu n'es pas là
Des sauterelles plein la tête, quand tu me trouves belle
Des lucioles dans les yeux, quand tu me cajoles
Métamorphosée en jungle bourdonnante
Depuis que de toi, je suis l'amante
Je fourmille et je luis, je bondis, papillonne et bourdonne
Insectes qui m'animez, jamais ne me quittez !
Ne me permettez jamais d'oublier
Oublier le plaisir d'aimer.
Mon Bescherelle
Embrasser, enlacer
Vaciller, virevolter
Eblouir et évincer
Vibrer, vénérer
Exciter, effeuiller
Séduire, mais ne point trop supplier
Enivrer, émerveiller
Captiver, cajoler
Pleurer et puis prier
Chuchotter et beaucoup caresser
Fasciner, fusionner
Envoûter et protéger...
Pourquoi se contenter du verbe aimer
Quand tous disent la joie et la peine de toi
Tempête
Je voudrais me faire liane
M'enrouler serrée autour de tes poignés
Je voudrais me faire goutte
Glisser doucement le long de ta joue
Je voudrais me faire vent
Dans tes cheveux courir éperdument
Je voudrai me faire vague
Lécher sans me lasser le reste de ton corps
Je voudrais me faire flamme
Réchauffer intensément tous tes sentiments
Déchaînés les éléments, cyclones et incendies
Emportés les tourments, tempêtes et tsunamis
Je suis moi, aime moi, le soleil reviendra
La faute
Quand tes lèvres se poseront
Sur mon front, sur ma bouche
Alors il sera trop tard
Le frisson m'emportera
La raison me quittera
Je serai pantelante
Amante
Quand tes bras se déferont
Vides, et mes mains et mon coeur
Alors il sera bien tôt
Le frisson m'éveillera
La raison me reviendra
Je serai repentante
En attente
Maux d'amour
Celui que j'aime ne tremble pas pour moi
C'est une autre qu'il serre dans ses bras
Celui que j'aime ne sera pas mon âme soeur
C'est une autre qui occupe son coeur
Je ne gémirai point, je ne chanterai plus
Braise froide, fleur fanée
Arrêter le volcan, assombrir la clarté
Endiguer la montée des sentiments
Tomber !
Et face contre terre
Ne plus donner part au mystère
Redevenir une coque vide.
mercredi 10 septembre 2008
il est...

Il est des voyages imprévus qui transforment
définitivement
Il est des grilles ou l'on s'accroche
désespérément
Il est des cris qui rendent fous
qu'on attendait, chuchotés à l'oreille
Il est des yeux dans lesquels on se perd
volontiers, noirs
Il est des secrets à cacher qu'on affiche partout
avec passion
Il est des grains de beauté trop nombreux
dans lesquels on se noie
Il est des parcours qu'on ne fait qu'a l'aller
trop attirés.
mardi 9 septembre 2008
Alléluia...
Parler d'autre chose aujourd'hui, du temps qu'il fait, du chat qui miaule à la porte, des projets arrêtés, des enfants qui viennent de faire leur rentrée ?.
Enfin les yeux fermés pour une nuit normale, lisse de rêves, pilule bleue pour oublier. A rajouter du sucre pour retrouver le goût ou cacher la misère, pour éviter les tremblements et redresser l'ensemble. Fini le corps penché . Posés les mots bien en façade, choisis au mieux . Et la rayure juste en surface, à peine une caresse comme une récompense.
Penser autre chose aujourd'hui, sans la musique au fond, comme un besoin de bien faire ou bien dire, le soucis du public un peu plus, renvoyé l'ascenseur pas même utilisé.
Fermer la boite à blog qu'elle ne vire insipide, couper au sécateur ce qui dépasse, à bruler, et se soucier, fourmis, de préparer l'hiver.
Pourtant il me faut bien parler un peu, lacher du lest, lever le doigt bien haut, comme un juron. Qui va dessiner de ses tripes son chagrin ? Qui va quitter la route avant le stop ? Lever le doute sur l'existence des fous ? Marteller ses besoins, une absence, celle qui manque ? Qui va gratter l'ennui qui nous couvre, figés ?
Qui portera la bombe, de désespoir et sans besoin de causes ?...
A croire que le poids, trop fort, emporte tout. Ou je recule, ou je bascule. Alors devant le mur déjà construit, acculé volontaire, je persiste... et je saute. Pourvu que ça s'aggrave !!
samedi 6 septembre 2008
Vivre penché
Vivre penché.
Tout en travers attiré hors du cadre
à dépasser.
En suspension au plus prés de l'épaule
prêt à céder.
Vivre tordu.
Comme aimanté à deux pas de la bouche
s'y déporter.
Sans respecter ni le sens ni le code
laisser bruler.
Vivre à l'envers.
Choisir l'appui de parfum saturé
longtemps cherché.
Sur le rocher, bien arrimé au satin de la peau
tout retrouver.
Alors
l'a gravé sur mon dos, le mot. L'a prononcé en chuchottant, en gourmandise, bien souligné du rouge de ses lèvres, griffé à l'ongle, de la main gauche, comme on doit faire quand... tout est sincère.
(toute ressemblance avec des évenements réels ou existants ne serait que pure coincidence)
lundi 1 septembre 2008
dimanche 31 août 2008
Une perle

on ne néglige pas ainsi un fruit aussi parfait.
Et devenir reptile
Marche les yeux baissés, à regarder le sol, envahi, noyé, plonger dans les buissons sous les roseaux. Se trainer crocodile, ramper lézard, glisser serpent, fier d'être à plat , un reptile, à ses pieds gémissant sifflant. Mordiller le chainon, se lover sur le piège, autour de la perle enroulé et sur la nacre bientôt soudé se retrouver pendu au fil, dans le collier, prés de son cou.
lundi 25 août 2008
De la lumière !!
mercredi 20 août 2008
Il y a comme un sentiment...
elle reste, blottie,
attentive à ce qu'apporte
le vent, la pluie.
C'est un chant de fin du monde
annonciateur d'un désastre.
C'est un long torrent acide
sur la peau nue du bonheur.
Poussé le dernier cri
qu'est ce qui reste ?
Marque des doigts sur le sein,
le murmure sur la peau,
de la douceur, des mots
les carresses et puis ce lien...
Enfin chuchotée l'envie
énoncée la dépendance
et tout ce que l'on garde... est... beau.
Je crois qu'il l'aime. (je sais qu'il l'aime)
A choisir...

lundi 18 août 2008
Duel à coeur ouvert
Moins que rien contre
mieux que tout
comme une image à gagner,
volée
tout s'accompli tout se forme
quand le destin laisse filer
toute blessure doit se montrer.
Duel à coeur ouvert
la partie est lancée
mon arme pleure le sang
qu'elle ne pourra verser.
Je t'ai marqué
tu m'as marqué
garde la trace.
Moins que rien contre
mieux que tout
la touche est au visage
l'estafilade signe le coeur
mes yeux sont secs
cette blessure est un bonheur.
Tu m'as marqué
tu m'as soigné
de ce duel il restera des traces.
samedi 16 août 2008
mardi 12 août 2008
on y était presque...
Je t'ai croisé sans doute
si vite j'allais bien trop vite
Je t'ai touché je crois
si j'avais su j'aurai saisi la main
Tu as souri peut être
je n'ai rien vu
le temps se fout de nous
l'amour pour lui n'est qu'un effort de trop
toujours plus nous marque la peau
je n'irai plus que protégé d'un loup
Rendez vous au prochain passage ou nous serons moins sages
enlèverons nos carapaces
repartirons en sens inverse
jusqu'au maximum ... de nos laisses.
mardi 5 août 2008
j'ouvre, j'ouvre pas ! ?
mercredi 30 juillet 2008
La nuit d'un faune

Envie de partir à nouveau
voir le quai s'éloigner
encre oubliée
vétu, chargé de rien
s'abandonner au va-et-vient
Envie de grimper au plus haut
de la nacelle juger le vide
voir déjà fondre le décor
respirer l'air putride
qui nous attire encore
envie de perdre la partie
sonner pour rameuter les loups
s'assoir et désigner la plaie
touché du couteau sur le cou
sans illusion jeter les dés
A part ça tout va bien
les conditions sont optimales
bonnes sensations deïcides
l'ombre laisse monter le râle
déjà la carcasse est fétide
ce soir donc partira le trait
dans le noir la vermine attend
pour le prochain portrait
que du pot s'écoule le sang.
Enfin ...je peins
dimanche 27 juillet 2008
Etre si bête...
il est si séduisant le manque
espérer mais ne rien affirmer
tracer en parallèle et bien noter
à ne pas , surtout pas... emmeler nos fils
C'est une amie, et ça au moins, ça peut durer.
à S (petit conseil à ne surtout pas suivre)
Bas les pattes !!


vendredi 18 juillet 2008
Chassez le naturel...
mercredi 16 juillet 2008
Rabachage
mardi 15 juillet 2008
Jour de reprise

Semaine d'affichage (rappelez vous mon expo démarre ce week end)
dimanche 13 juillet 2008
Avec des si...! et en vous lisant.
je rêve d'elle .
Rien n'est lisse, tout nous accroche. L'oeil aux aguets jamais ne fait son choix. Heureusement c'est l'appareil photo qui marque mais pour l'essentiel ce n'est pas un voyage c'est un rêve et les rêves sortent mal en photo.
jeudi 26 juin 2008
Codicille...

Vous me lisez mais je ne suis plus là.
Ne pensez pas à moi je vous ai oubliés.
Je vous manque ?... tant pis !!
Drapeau noir au placard
chagrin plié en quatre
les soucis au congel
les tracas patatras
les émotions sous perfusion
A l'avant du bateau
sourire d'un idiot
tel un spectateur TF1
Je vogue.
Le mercalm à cathy
en figure de proue
des lunettes et un bob
je surfe
Rendez-vous aux calanques....
Bip.bip.bip. bip...
Désolé, il n'y a plus d'abonné au numéro demandé. Désolé il n'y a plus d'abonné au numèro demandé. Désolé il n'y a plus d'abonné au numéro demandé................
PS au PRB (Petit Roi Bouffon)
continue de nous pourrir la vie
profite de l'été on est cuit
mais je reviendrai
et je retournerai
exister dans la rue
pour te botter le c..
le drapeau est rangé
mais il n'est pas brulé
(car dans le charbon tout est bon et avec le noir rime l'espoir)
En douce
vendredi 20 juin 2008
Je veux glander.

Whaououou qu'on est bien ! sur la chaise longue, assis dans le jardin, un chapeau et des tongues. Une Lucilie qui tourne, sur les fleurs quelques pentatomes rayés en plein accouplement, le chat applati tel un staphylin fait le mort en plein soleil, c'est l'été enfin !.
Ce soir au lampadaire peut être verrons nous un lucane, un rhynocéros, des capricornes ? Déjà la cétoine se ballade et le clytre prépare son festin en infestant les fourmilières, la vie quoi !! des trucs classiques qui se passent sans qu'on y prenne garde occupés que l'on est à essayer de survivre en bossant. Mais bientôt ce sera mieux, les vieux vont pouvoir retravailler et nous nous sommes partis pour ne plus nous arrêter. Merde ! Alors plus personne pour apprécier la vie ? pour regarder les bestioles ? Terminée la paresse ? La glande inproductive ? Le plaisir du "j'sais pas quoi faire"? Vu le peu d'entrain des gens à contester le fait que le bonheur n'est pas dans le pré mais dans l'épuisement au travail , j'ai bien peur que oui.
Il faut s'y faire , les insectes vont nous bouffer , nous digérer, nous chier et nous n'aurons pas profité de grand chose. Heureusement c'est l'été et les vacances, c'est le moment ou les questions métaphysiques que nous ne nous posons pas durant l'année vont se mettre elles aussi au vert, et nous oublier, sans nous plaindre car il est vrai que nous méritons des baffes.
En attendant la révolution des paresseux, moi, j'aime les mouches à merde , les buprestes, les charençons et les araignées gigantesques (et les éclats de rire de C car ils sont trop BIO)
lundi 16 juin 2008
Dépassé.
Quelques problèmes à résoudre avant que Cécile ne prenne le relais, excuse moi Cécile je devrais prendre un peu plus de temps pour t'expliquer les choses (mais on se voit Jeudi) et puis t'es tellement chouette que t'as pas besoin de rabachage , l'important c'est le relationnel et... l'improvisation (non je rigole).
mardi 10 juin 2008
Juste sur un fil...
Elle peine, de larmes elle est pleine
Elle écrit quand même elle écrit
Et son trait n'est qu'un faible cri
C'est la comptine de valentine
C'est de son fardeau qu'on se charge
C'est de son chant mis en sourdine
Que demain grondera l'orage
Tiens il pleut ?... non elle pleure...! (et lui il se répète)
(alors, vivement demain, vivement le soleil pour de vrai, vivement les fêtes, vivement le retour de l'envie)
d'aprés le texte "Je suis un lapin" Toute crue le 10.06.08
J'en ai 5 en promo !

vendredi 6 juin 2008
ça c'est bête alors!!!
Et puis quand je pense que nombre de gens rêvent d'aller en Corse à ma place!!
Pas de bol, c'est décidé, j'y vais. C'était pas la peine de vouloir tuer le chat ou massacrer les fleurs. J'vous enverrai p't'être une carte, avec une belle photo genre plage déserte et eau translucide, et je reviendrai ... surement... si vous me manquez... ou si les finances m'y obligent... ou vous viendrez nous voir, si notre séparation vous est insuportable. Ah mes amis (ies), vous m'aimez donc tant que ça... Alors... Re te n e z m o i !!!!!!!!!("Allo maman bobo, comment tu m'as fait j'suis pas beau" ,!!)
mardi 3 juin 2008
Tiens il pleut !!
samedi 31 mai 2008
au moins 5 légumes par jour !

jeudi 29 mai 2008
c'est celui qu'a dit ...(chez jil)
c'est en pleurant qu'on devient fontaine, c'est en dormant qu'on devient glaçon.
toutaubord a dit
c'est en aimant qu'on devient aimanté
Anonymes ont poursuivi
C'est en travaillant qu'on devient chomeur.
C'est en fumant qu'on devient fumiste.
C'est en pétant plus haut que son cul (Oh!!) qu'on devient pédant (pas mal).
Je suis le mouvement
C'est en pédalant qu'on devient cycliste, c'est en montant qu'on descend le moins, c'est en collaborant qu'on devient collabo, c'est en pompant qu'on devient gonflant.
C'est en arrivant à l'avance qu'on devient un arriviste d'avant garde.
Vie reprend (chez jil)
et c'est en sciant que Léonard de Vinci.
La mystèrieuse C nous éblouit
C'est en rougissant qu'on devient émouvant.
C'est en se livrant qu'on devient un bon amant.
C'est en écoutant qu'on devient intelligent.
J'y cours
C en lisant C qu'on aime l'alpha B
Chelsy a dit
C'est en inventant qu'on se trouve intelligent.
Je lui répond (mais c'est pas pour elle car je l'aime trop)
C'est parce qu'il se couche tard que le cancre est las.!!!
et vous, vous dites quoi??
mardi 27 mai 2008
Cette fois c'est la bonne
dimanche 25 mai 2008
mardi 20 mai 2008
Salut mon ange !!

De l'origine d'une trace

j'attends, j'attends une réplique
mais pour éviter les réponses amères
je mets les mains, les mains sur tes paupières.
Si quand je m'appuie je te marque
alors lâche la main, lâche, lâche
marcher au bord ne sert à rien
c'est dans la chute que tout se tient
et puis
tomber de haut
posé contre ton dos
les mains sur tes paupières
c'est sûr ça va laisser des traces.
jeudi 15 mai 2008
Du Luxe Valentine
Grève sur France Inter, super de la musique, j'avais oublié mes CD. En parlant de musique j'ai reçu ma commande faite sur Amazon , alors : Le CD de Jil Caplan "gueule d'Amour", extra bien- sur quoique différents de ce qu'elle fait habituellement (mais quel plaisir). Celui de Claire Diterzi "tableau de chasse" , je ne connaissait pas et il m'a fallu un temps d'adaptation. Au final je trouve ça trés original, j'adore. Puis le dernier Moustaki que j'ai acheté pour le titre en Duo avec Cali "sans la nommer" (Moustaki pour moi c'est l'époque des Colos à l'enfance ouvrière Nîmoise, on écoutaient et on chantaient). Voilà, rien d'autre à raconter sinon que, j'ai regardé la liste des concerts dans la région quand je suis passé à Cultura: toujours pas de Valentine en vue. A + .
mardi 13 mai 2008
Un peu beaucoup...

dimanche 11 mai 2008
La routine quoi !!
Demain serai-je pareil qu'aujourd'hui ?
Dans ce cas comment se différencier
si on se ressemble jour aprés jour ?
samedi 10 mai 2008
C'était bien Sergent Garcia ...
vendredi 9 mai 2008
c'est du sang ?
