mercredi 30 avril 2008

Je suis vidé


Je vide mon grenier
tu vides ton grenier
il vide son grenier
nous vidons nos greniers
vous videz vos greniers
ils vident leurs greniers
Quand tout sera vidé
il nous restera plus
qu'a y mettre le feu
qu'a danser au milieu...
Bon dieu c'est mai 2008 qui commence ?
comme quoi on part de pas grand chose pour en faire de grandes (choses), alors, demain
Tous au vide grenier...

mardi 29 avril 2008

Cecile a dit

Cécile a dit je vais chanter.
Cécile a chanté il fait toujours beau
C'est une amie, elle a fait ça pour nous.
elle est belle, elle chante bien, c'est une amie
ça c'est du lien .

Il en faut du courage

Il en faut du courage pour couper ses liens
il en faut des liens pour tenir debout
il en faut des bouts pour faire une vie
il faut bien une vie pour faire une mort
il faut bien mourrir un jour !

Je suis monté sur l'estrade...

"Au nom du père du fils et de la haine"

Samedi soir, invité à un vernissage de peinture, quelques bises à quelques unes qui me manquent, les mains serrées de quelques uns. Une visite de l'expo entrecoupée de saluts, de sourires, de comment allez vous ? vous peignez toujours , avec des petites bêtes ?. Non maintenant je fais des grosses comme vous !(c'était une pensée)
Un discours et cet appel à monter sur l'estrade.
Moi qui ne cherche qu'a rester discret, moi qui met tout dans mes tableaux pour compenser mon impossibilité à communiquer, de quoi avais-je l'air ? je vous jure !!!
Enfin bon j'en suis pas mort mais m'avez vous entendu hurler? " je suis perdu! je veux descendre! je veux bien qu'on m'aime mais quand je suis plus là! je veux rester dans le flou! sur la tranche! dans la marge! dans le noir! toutaubord de tomber! .
Au cours de ce vernissage un copain dédicace son premier livre. Un petit mot pour la famille, deux petits mots pour se dire qu'on se voit peu mais que l'amitié reste là. "tu verras, je t'ai mis dans mon livre". Eh ouai, c'est vrai, je me suis retrouvé en peintre de bestioles, le saligaud.
Malgrés tout je reviendrai vous voir bientôt c'est sur, car ça y est j'y suis, j'ai compris, c'est vous qui me manquiez.
Vous allez me dire mais quel est le rapport avec le tableau ci-dessus "Au nom du père, du fils et de la haine" ?. Ben c'est juste que c'est mon boulet à moi, alors ce soir je l'ai partagé.
Il en faut du courage pour se détacher (Bravo béa).

lundi 28 avril 2008

C'est reparti

De nouveau branché, à nouveau en course pour des petits mots lachés à l'aveugle, sans a prioris
J'arrive.

jeudi 3 avril 2008

Toujours pareil ?


Et pourtant

jamais le même pas

toujours un peu plus tard

constaments différents, le baiser, le toucher, le regard

On ne sera jamais autant aimés que demain

sinon, quel intérêt ?

toujours en équilibre

encore changer d'appuis

la douleur, jamais au même endroit

du remède, sans cesse à la recherche

démarrer en 1ère et finir au point mort

en roue libre , GPS coupé, sans tracé du chemin

sans être sur de rien

sinon... quel intérêt ?

tous pareils dans nos différences

reliés par nos fils emmèlés

car bon sang , que c'est beau... la pagaille

sinon... pas d'intérêts.


(réponse à "toute crue", message "tout le monde pareil")