vendredi 26 novembre 2010

En Rolls


Je roule en Rolls chauffeur aux pieds fourchus foutu foutu j'ai compris le message maudit et détesté sur le devant des fleurs et sur l'arrière carosse prêt à la fuite.
Je cours sans but fouette et déchire consommé et détruit étendart en lambaux sentiments se disolvent au vent .
Je joue mon rôle acteur inpennitent toujours le bon profil mais la bête est lachée les dégats sont considérables.
Je sent venir besoin d'exhiber mon poison dessin de mon trait d'encre noire tout sera gris et noir exposé sur ton coeur poignardé .
Je laisse choir de mes poches à vider tout un voyage , il neige sur l'Atlas tu crois ?


En Voyage
Le coeur marche et un jour, s'arrête.
Allongé sur la route
le corps suinte et tout disparaît
charogne
a nourri d'autres vies.
Décidément
définitivement utile.

mercredi 10 novembre 2010

Dans mon cou


Dans mon cou j'ai l'audace affichée comme trace
coquelicot bien dessiné au format de ses lèvres
alors rester ainsi, protéger le bijou
dorénavant de ce cadeau je deviens fou
Je ne finis plus rien en tout je recommence
capable d'espérer je regarde brûler
prêt a ressuciter mon cadavre livide
je me laisse cueillir
faner enfin... entre ses mains

mardi 9 novembre 2010

Labour

Fil étiré de soi tiré tel fil des tripes
en soie, rien ne se voit
trace infime suinte d'émois
une pousse jaillit de moi et croît
que corps à peine usé hurle de joie
et voilà c'est tout moi, tout est là.
De ces mains nues à monter le bûcher
bien ordonnés les bois à m'y jeter
mémoire aphone, sans souvenir des plaies
et les enfants porte ouverte échappés
de ma vie champ de blé
qu'il ne reste que labourer
et tout retravailler.
Tracteur traine les mots
rien qu'un monde en travaux
tête levée tout débraillé et sot
graine de funérailles cherche terreau
fragile tel une plante en pot
le monde sera beau
une fois seul'ment les yeux fermés.

Pourtant ce monde bouge , résiste et grogne
et dans les rues, avec les autres nous n'avons peur de rien ni de personne
et le champ du possible est vaste, tellement vaste, peut être alors demain les yeux qui s'ouvrent ?!

lundi 11 octobre 2010

A peine

A peine le pied posé à terre
à peine, le coeur déjà s'emballe
à peine, les mots s'entassent en bouche
à peine, se met à circuler la lave
à peine, et le corps brûle
et nous voici au soir le feu à peine éteint
attendu le matin pour de nouveau la flamme

lundi 4 octobre 2010

Chemin d'émoi


C'est une journée divine, il fait beau au fond des gorges , marcher de pierres en pierres est reposant.
C'est une journée spéciale, toute en tendresse et douce confiance, un moment rare, rare et précieux.
C'est un couple il est trés beau, ils se suivent et ils se cherchent ils feront l'amour sur la plage ,ils ne l'ont pas préparé.
C'est en traversant la rivière c'est en vivant chaque minute qu'ils s'aimeront sur l'autre rive, ils s'aimeront ils s'aiment ils ne cherchent rien d'autre.
C'est une histoire presque incroyable tant elle n'intéresse personne et c'est normal il n'y a qu'eux et ils se foutent tant du reste.
C'est une histoire en sens inverse, sens interdit, sans queue ni tête ou il n'y a rien à comprendre d'ailleurs ils n'y comprennent rien.
C'est 1 et 1 qui ne font qu'1, calcul qui détruit le mental j'en retiens 1 et tout s'explique ils s'aiment et puis c'est tout !!

samedi 25 septembre 2010

Parfum d'épices


Je porte sur moi un parfum étrange
une odeur de fleurs de fruits et d'épices
j'ai la peau brulée comme caramel
les yeux noirs de fièvre et le coeur tambour
Je porte sur moi toutes mes rencontres
d'étranges voyages j'ai les tatouages
je ne suis qu'un livre, une île, un refuge
souvent égaré à suivre une étoile
homme caravane fuyant dans la nuit
Nomade je suis.
Je porte sur moi une odeur d'épices
j'ai la peau brûlée les yeux noirs de fièvre
j'ai tous les symptomes d'un homme vivant
et... je ne suis rien...qu'un chien... pour vous.

Dans l'amer ou dans l'ailleurs


Dans la mer fachée j'allais me jetter
je n'ai pas osé peur de me mouiller
Oh mais quelle envie j'ai de ses bras froids
de ses lèvres bleues de ses mots d'effroi.
Dans la lave épaisse je voulais nager
je n'ai pas trouvé le moment parfait
Oh mais quelle envie j'ai de son corps chaud
sa langue brûlante glissant sur mon dos.
Vers l'ailleurs brillant je cours à tout rompre
je n'ai toujours pas cloturé mes comptes
Oh mais quelle envie j'ai d'abandonner
mon pays petit mon quartier figé

vendredi 3 septembre 2010

Goujat


A la découverte, recouvert de rien
je suis un amour, je suis un goujat
piétinant la peau je marque le pas
de tous mes détours, j'y reviens fouler.
A la reconquête ou en perdition
je suis un amour ou je suis un rat
et de ce contour qui n'en finit pas
j'ai les yeux sur toi affamés de toi.

A la découverte je compte le temps
planchers vermoulus et tuiles cassées
quand l'amour dressé tends à vaciller
pleure le goujat et s'enfuit le rat.
A la reconquête ou en mutation
je suis ton amour ou je ne suis pas
le corps courant d'air s'essoufle au combat
mais même un coeur vil est un coeur qui bat.

A la découverte il est mille voies
tout ce balisage effraie le bonheur
qui se croit fragile et résiste à tout
sauf aux habitudes et aux gardes-fous.
A la reconquête il faut te jeter
je suis ton amour je suis un goujat
en laboratoire je ne me plait pas
si je suis un rat je reste en égouts

jeudi 12 août 2010

Ephémère

Une construction qui dure, une éphémère
tente à jetter ou monastère
quelques décennies, moins d'une heure
de tout le temps que l'on espère à celui accordé
des années passées à courir aux instants à récupérer
Si à peine allongé j'en meurt
je suis candidat au suicide.

Une construction inachevée, des matèriaux
une pierre et une autre
l'une avec l'autre il faut les sceller de nos liens
toi et moi assemblés différents et si attirés
une déclaration c'est pourtant bien facile
"Je aimer toi"
"moi je t'aime"
"je t'aime toi"
"toi, moi, amour"
et tout autour de toi et moi... que de l'amour




Je suis fatigué je m'en vais
c'est vraiment compliqué de se poser
j' ai froid et un peu peur
ce léger tremblement m'a laissé vacillant
mais je ne quitte le chemin
que ...quelques ...jours ?

samedi 24 juillet 2010

Vivement l'ombre


Vivement la Lune ma belle brune
un astre éclaire l'autre
une ombre fait mon chemin
Vivement le prochain prétexte,
en file indienne et cherche ! cherche le bonheur !

Vivement les bois tapis de soie
de ce ruisseau sans vie jaillit l'amie
qui nous poursuit longtemps, que ne l'avons nous emmenée !
Vivement le prochain passage
à deux, à trois... on saute ensembles ?

jeudi 15 juillet 2010

Arrêt du coeur


J'y étais, je n'y étais pas
tout à côté quasiment contre
entre le jour, la nuit
ombres dans l'ombre
en appui sur la peau
avec ou sans les mots
quelle importance le coeur ne parle pas
il bat plus ou moins fort
il s'arrête, reconnait ses limites
pas essouflé, juste en attente
Boum...Boum.......Boum..........Boum...........Boum
tu l'as senti se souder à tes reins ?
ça y est c'est le silence, il faut maintenant s'exposer
un bruit dehors !!
marcher pieds nus, il faudrait être nu
j'ai un peu peur
c'est un jeu ou deux coeurs s'emboitent
juste un coeur et un coeur
un coeur pour deux

vendredi 25 juin 2010

Chaleurs


Souffle sur moi j'ai besoin d'air
pouffe de moi couché par terre
pour la fraicheur suis à tes pieds
pour le spectacle bien mieux placé
du carrelage monte un frisson
que rien ne lie à soumission
d'une attirance céramique
ne faisons pas toute une fresque
histoire louche ? n'y aurait il
entre les lattes traces de tes traces
bien trop sensible aux phéromones
ou désir d'une autre vision ?

plus terre à terre
J'ai chaud tout simplement.

mercredi 23 juin 2010

Je suis pirate !!!


Vive la grève et les grévistes
vive la fièvre des jours de gite
porte claquée sur un juron
quand s'agitent les électrons... libres.
Enroulé d'un autre étendart
sous le ciel de mon darpeau noir
je suis pirate.
Je ne traite ni les jeunes de jeunes
ni les vieux de vieux car je suis l'un et l'autre
Je ne dirige aucune banque
mon paradis n'est pas fiscal
tout nu j'en vaut bien d'autres
j'aime et je suis aimé
demain j'irai gueuler avec amour

vendredi 18 juin 2010

Sous mon soleil


J'avoue j'ai oublié ma route
ainsi les yeux fermés s'enfuient les doutes
mon cher amour marche au soleil !
à ton ombre j'ai mon sommeil.
Je sais, de prime abord... j'ai tort
tu ne mèrite pas ton nom
je n'ai jamais vraiment porté le mien
mais je vais y penser si fort, te murmurer tous tes surnoms
ma puce, mon ange, ma fourrure soyeuse, ma fleur
mon petit tas, ma fraise, mon coulis ma sorcière, mon coeur
mon canoé sur la rivière, ma beautée ma princesse, mon corps à épiler
mon bain moussant à la bougie, ma louve et son cerbère ma confusion mon porte clefs
ma brume et ma rosée, ma pluie ma brise fraiche, ma souris apeurée mon lion terrible
ma gazelle ma sauterelle, ma belle brune mes yeux mon corps mes fesses mes seins
ce qui de toi s'est imprégné en moi, ma cendre chaude, toi mon volcan
mon empècheuse d'exister, mon bout de verre mon coquillage, mon bijoux
ma perle, un saphir un diamant, tout un collier
boucles d'oreilles bleues
gueule d'amour
ta sale gueule ma sale gueule
notre putain d'histoire.

jeudi 10 juin 2010

Pate de toi


Son corps sucré pate de coing
sous la douche sirop de menthe
doucement glisse sur la pente
dans le bain chantilly vanille
à consommer avec le doigt
mon doigt s'immisce.
Meringue posée sur la langue
ce soir au goût de mangue
se laisse fondre en fond de gorge
mon dessert pour finir
dans un instant, c'est toi.

samedi 5 juin 2010

Alcool


Alcool bu, qu'il ne reste rien
il est des peines à nettoyer
chemin tout tracé vers le vide
ongles rongés, au plus profond s'est réfugié l'amour
toi mon amie ne lache rien, il reste peu
de mes lambeaux transpire encore un feu
brûle oh oui brûle réchauffe moi
tombe les cendres comme une pluie
vésuve ou stromboli tout me conserve
trouvera ou trouvera pas le corps enseveli
celui qui s'apaise en marchant s'affaisse et prie
je ne crois pas car il n'existe rien
rien d'autre qu'une flamme, à suivre,
à suivre et à souffler
... mais je n'ai plus de souffle

lundi 31 mai 2010

Vu d'en haut, vu d'en bas


Montés, entre les gouttes évaporées, jusqu'aux nuages
dans le silence et dans les brumes s'effraient les anges.
C'est de là haut que se constatent les naufrages
c'est loin de tout que se mesurent les ravages.
Printemps pluvieux dont nous nous souviendrons
chemins boueux et sentiments décomposés
tous les efforts pour avancer au mieux nous blesserons
souillés et fatigués nous voilà enlisés
ainsi toutes traces effacées
et cette idée lancée d'un ailleurs surprenant
nous servira un épilogue désespérant.

La vie est belle les caresses n'engagent en rien .
Sur son coeur je me presse, ses seins sont les plus beaux,
une âme éblouissante qui change tout en or ,
aucun plaquage sur la surface la sincérité s'y expose.
C'est le temps des cerises il faut mordre les fruits
à peine entre les dents la pulpe se répands
la bouche en est friande les insectes butinerons
sur le corps épuisé allongé au soleil taché de suc
ultime choix ultime offrande
un ventre ou festoyer... à coups de langues
une carcasse en devenir
la fin et le début ou du plaisir à accepter... tout simplement

mercredi 26 mai 2010

Cheveux des fous


Cheveux, collés mouillés tout emmélés souillés suintant l'amour.
Battant, sur le sourire, accrochés à la lèvre ouverte offerte.
Cheveux, foncés défaits noués aux doigts et arrimés toujours autour.
Iront, posés coupés, soudés au corps reparti, anéanti livide, inerte.
Gardant, le souvenir de l'éclat des ébats, instants brûlants.
Si courts...si longs... intenséments... uniques

Il n'est de vrai que l'immoralité et l'exception, il n'est de vrai que le toucher, les mots souflés simple caresse. Il n'est de vrai que le partage sans contraintes, que l'impulsion tendresse, que les cheveux défaits et les mains attirées.
Il n'est de vrai que ce qui paraît impossible et fou, il n'est de vivants que les fous

mercredi 12 mai 2010

Sans les mains


A travailler, si je veux bien,
je veux travailler par plaisir
et si mes plaisirs font désordre
tout rangement n'est pas de mise
A m'exprimer, si je veux bien,
je veux m'exprimer par envie
et si mes envies font désordre
en désordre je reste en vie

Sans les mains je l'aurai touchée
sans les yeux bien trop regardée
sans m'arrêter l'ai lu
en diagonale l'ai parcourue
par des chemins tordus
des idées farfelues
par un bout ou par l'autre
pris par l'angoisse ou par la fièvre
dans l'urgence, dans l'attente
toujours avec passion
et la tête empoisonnée
se serait laissée emporter
vapeurs acides du bonheur
en appui sur des murs fragiles
et toutes ces couleurs posées
par mes doigts tirées de mon âme
ne seraient pas si pour paraître
je m'étais glissé dans ce moule
à briser.

Sans les mains et sans les yeux
juste sentie juste imaginée
doucement me serai collé
millimètres de sa chaleur
millimètres de son odeur
toujours plus prés jusqu'à y croire
une fable une belle histoire
ils se sont croisés sur la route
y'a une route
on y croit qu'est ce que ça coute ?

lundi 10 mai 2010

Aprés le poison


Il ne bat plus, rien ne circule
rester debout est un mystère
argument tout trouvé
pour s'exposer à ses griffures
regarde je suis nu, facile
pour mieux sentir l'attaque
voit je vacille, m'effondre
et ce soleil absent
je sent pourtant une chaleur
et c'est ce coeur qui vit tout contre moi
qui me redresse
je ne tomberai plus
j'ai les deux mains saisies
visage sur sa poitrine
la brume s'est levée il était temps
ce temps pourri avait raison de moi

vendredi 30 avril 2010

envers


Et il s'est construit d'erreurs
a marché tout en travers
jusqu'a préférer l'envers
plus de raisons d'avoir peur
même le diable est contrarié.

Tous les fruits seront mordus
tous les philtres seront bus
la coupe est pleine à verser
il n'emporte aucune clef
nulle porte ne résiste.

La retenue n'est pas de mise
il n'écoute plus les consignes
la dernière ligne droite
sera longue, tortueuse
infréquentable et tragique.
.
Tous les démons à sa suite
cherchent à ralentir sa fuite
peine perdue contre l'espoir
espoir habillé de noir
et regard halluciné.

mardi 6 avril 2010

Ma fleur


Et je m'accroche encore et fort
et je m'approche et je suis presque mort
Hourrah !
Je n'ai ni la clef ni l'envie
et je tuerai pour cette jungle
murir souffrir mourir et rire
tendre le fil comme élastique
arrachées toutes ces pétales
c'est le printemps je cherche encore
cette fleur introuvable
qui ne pousse sur rien
qui ne fleurie jamais
qui se cache pour exister
qui ne s'expose que pour mourir
cette fleur introuvable
que j'ai saisie entre mes doigts
soustrait à la lumière
ma fleur.

"Je ne sais ce qui me possède
et me pousse à dire à voix haute
ni pour la pitié ni pour l'aide
ni comme on avouerai ses fautes
ce qui m'habite et qui m'obsède"
Aragon

dimanche 4 avril 2010

Entrefils

Tout passe par le fil
tout s'étire de nous
garde la trace ainsi
par lambeaux accrochés
des plaisirs et des plaies
s'exposant sur la laisse
tendue.
Tout passe par le fil
nous poursuit par le lien
tout nous porte à céder
engager la négociation
jamais un mot plus haut que l'autre
jamais le dernier mot
pas même un mot
se taire

vendredi 19 février 2010

Sous l'avalanche la plage


Et de la neige sur les sommets
perdues la vue l'envie
comme à attendre le ramassage
ordures en coin de rue
mains dans les poches
coincé sous l'abribus
fragile et ridicule.
Et de la neige et de la neige
bonhomme petit bonhomme
fragile et ridicule
visage fond les aspéritées sont gommées
là une porte ouverte ! ici comme un refuge
attendre que se produise l'effet de souffle
de sa bouche peut être ? Mais c'est trop tôt !
s'enfuir!
vers les sommets, la neige
attiré par les avalanches
se laisser engloutir, refuge encore
choisir son sauveteur
attendre et réclamer ... son souffle... à elle
"Ah te voilà enfin !!
tu te rends compte j'y étais presque
déjà les membres sont gelés le coeur ne battait plus
j'ai du quitter ma route ou je n'en avais pas ?
je ne sais plus trés bien ... ah mais, tu es perdue aussi !?
sur une plage !?
Oh, flute !!! loupés encore
mais il me reste un peu de vie
je viens la partager , garde moi une place
que je me perde à tes côtés"
tu sait que moi aussi j'aime la mer
et puis la vie est belle

mercredi 3 février 2010

Pétale


Si entre mes doigts un pétale
lequel, dernier, ai je arraché ?
bien sûr je n'ai rien vérifié
les bons comptes, et c'est fatal,
ne sont pas tant amis que ça.
Pourtant combien j'en ai rêvé
de finir sur "à la folie"
ou de crier "passionnément"
de chuchotter "beaucoup, beaucoup"
de murmurer "je t'aime"

Vivement la saison des fleurs

dimanche 24 janvier 2010

L'histoire aprés...

Elle a suivi la goutte dans sa déroute
du doigt.
Chassé le doute
cherché en elle et dans son coeur dentelle

Un objet contondant pour arrondir les angles
pour frapper sur la table marquer jusqu'au dedans
laisser sa trace savoir d'ou elle vient.

Délaisser les mots pour les traits
elle y pense elle pourrai
abandonner ceder au désespoir
elle peut aussi se laisser choir

Mais si c'est un jour gris
à renverser de l'encre
un jour à geindre un jour à peindre
Mais si sa bouche n'ose plus
tracer le destin en alexandrins
elle sait saisir la main lancer l'assaut
mordre d'amour offrir et prendre
poser le pied et entrainer
son spadassin... se perdre... dans son sillage
Elle sait le cri de la victoire
elle sait se recouvrir du drap
et écouter l'histoire
et cette histoire finit toujours bien
... ma puce, alors... dors .

jeudi 14 janvier 2010

Amour


Cheveux touchés de la main effleurés
sensations ville offerte j'en pleurerai
la peau ne se refuse à rien
s'il suffit de tout perdre pour être bien
oublions tout sauf ce qui nous détruit.
Si la vie se la joue coupe de fruits
je la croque et j'en craque, en pressure le jus.
S'il vous plait pas de jugement
sincèrement offert, ému
je porte en moi un gisement
j'aime et je suis aimé
un gisement

dimanche 10 janvier 2010

sortie de doute


Si tout échu
si pèlerin voyage en vain
alors les bras baissés devenus inutiles
n'indiquent plus que gestes
d'obeissance.
Les outils confisqués
et contrôlée notre vitesse
nos corps flashés devenus muets
sourires niais sur des photos
sanctions.
Je te suit tu me fuit
l'absolution récompense la soumission
moutons ou boeufs le choix devenu cornélien
scelle un peu plus nos destinées tracées.
Heureusement plantes gelées repartiront
sorties de route toujours possibles
heureusement pression
rend les combats à perdres
indispensables
Je consomme et je me consumme
ce soir il serai temps
de retrouver l'envie de peindre
j'ai besoin de montrer
que l'envers plus beau que l'endroit
que l'interdit plus exitant