mardi 29 avril 2008

Je suis monté sur l'estrade...

"Au nom du père du fils et de la haine"

Samedi soir, invité à un vernissage de peinture, quelques bises à quelques unes qui me manquent, les mains serrées de quelques uns. Une visite de l'expo entrecoupée de saluts, de sourires, de comment allez vous ? vous peignez toujours , avec des petites bêtes ?. Non maintenant je fais des grosses comme vous !(c'était une pensée)
Un discours et cet appel à monter sur l'estrade.
Moi qui ne cherche qu'a rester discret, moi qui met tout dans mes tableaux pour compenser mon impossibilité à communiquer, de quoi avais-je l'air ? je vous jure !!!
Enfin bon j'en suis pas mort mais m'avez vous entendu hurler? " je suis perdu! je veux descendre! je veux bien qu'on m'aime mais quand je suis plus là! je veux rester dans le flou! sur la tranche! dans la marge! dans le noir! toutaubord de tomber! .
Au cours de ce vernissage un copain dédicace son premier livre. Un petit mot pour la famille, deux petits mots pour se dire qu'on se voit peu mais que l'amitié reste là. "tu verras, je t'ai mis dans mon livre". Eh ouai, c'est vrai, je me suis retrouvé en peintre de bestioles, le saligaud.
Malgrés tout je reviendrai vous voir bientôt c'est sur, car ça y est j'y suis, j'ai compris, c'est vous qui me manquiez.
Vous allez me dire mais quel est le rapport avec le tableau ci-dessus "Au nom du père, du fils et de la haine" ?. Ben c'est juste que c'est mon boulet à moi, alors ce soir je l'ai partagé.
Il en faut du courage pour se détacher (Bravo béa).

1 commentaire:

  1. Ce sacré fardeau permet de laisser de bien belles traces.

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