mardi 9 décembre 2008

Assaut de sable


Le voilà donc cet état
entre deux eaux
le moment où...
le moment de ...
à l'équilibre un peu facile.
La voilà donc cette figure
non imposée
à mi-chemin
cet espèce de champ, où pousse l'herbe
Le voilà donc le geste
précis et leste
de défaire sa veste,
jetée sur une chaise
je suis là je m'asseoit mais je ne reste pas
difficile à poser, les mots, qui construiront le socle
les bases se délitent et glissent entre les doigts
assaut de sable, enfant pleure à la destruction
de ce qui doit tomber et se laisse mener.
Le jeu emportant les chandelles
flammes éteintes, le coeur se refroidit
le risque d'érosion, enfin,
crée le frisson et il est temps
de rattraper la main, pour ne plus la lacher.

11 commentaires:

  1. Jamais facile à dire les choses
    Je peine aussi
    Jamais aisé de tout déballer, le bon et le mauvais
    Je peine aussi
    Jamais simple d'accepter de s'abandonner
    Je peine aussi
    Surtout attraper la main tendue, ne plus la lacher, ça va marcher !!!!
    C

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  2. Sable, instable, mouvant... émouvant.
    rejoindre l'eau et s'allonger, la tête dans la main douce et patiente qui saura aider à s'allonger... confiant.

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  3. Les mains ne manquent pas , certaines ne se voient pas.

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  4. "...et la mer efface sur le sable..."etc...mais nos histoires ne s'effacent pas, elles éclatent ou se mettent en veille, elles s'illuminent ou se ternissent. Mais nos mots, nos corps, nos mains se trouvent, retrouvent toujours...

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  5. à la lisière des chemins,
    en attendant demain,
    voulant sentir son parfum,
    je me suis élevée,
    j'ai dit : oh !
    tu t'es vu, toi qui me contrains ?
    veux-tu cesser de me persécuter ?
    Allez, je t'aime et je te dis ciao !

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  6. S'accrocher à cette main, coûte que coûte, et sortir des sables mouvants....

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  7. Il en sortira car il se sort de tout .

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  8. Les transitions sont toujours moins douleureuses lorsqu'on est tenu par la main...
    Ton texte est très beau.

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  9. DOUTE


    Perclus de désespoir
    Le long d’une plage déserte
    Je souhaite toujours croire
    Mais ce n’est qu’en pure perte

    La mer comme un miroir
    Troublement me reflète
    La même ombre toujours noire
    De mes nombreuses défaites

    J’espère sans rien y voir
    Que le ciel me dévoile
    Une tendre lueur d’espoir
    Dans ma vie sans étoiles

    Mais le seul signe ce soir
    Me vient des vaguelettes
    Qui sanglotent sans savoir
    Ce que mon cœur regrette

    Alors comme exutoire
    Je décide de baigner
    Dans cet immense lavoir
    Ma triste âme ensablée

    DI

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  10. Merci DI pour ce texte frère (ou soeur). Amitiés

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  11. La vie n'est pas sale cher, trés cher thierry, toujours là pour écouter les autres, j'en sais quelque chose.Difficile de trop donner, il faut peut être de temps en temps penser à soi ou raconter pour vider le trop plein.Fais gaffe à tes choix, je t'aime beaucoup mais tu ne donne jamais de prises en laissant toujours l'impression que pour toi tout va bien, ce qui est faux bien sur.Trés trés amicalement.

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