Et si je suis la goutte
et que je m'assèche à la route
et si glissant sur verre
déposant mon sang de calcaire
alors !
Et si de vos yeux ou des cieux
et que toujours déborde
et si tout est pluvieux
irise et laisse aller la horde
inonde
samedi 26 janvier 2013
samedi 27 octobre 2012
Cuisine grasse
Pomme de terre
Patate
Ma tubercule
Je creuse et te délivre
Pardonne moi mais j'ai envie
... de frites.
Patate
Ma tubercule
Je creuse et te délivre
Pardonne moi mais j'ai envie
... de frites.
samedi 20 octobre 2012
Toit toi mon toit
Toit toi mon toit
il pleut j'me la coule douce
toi sous mon toit et quoi ?!
peluche agrippée coeur de mousse
Il pleut faisons l'amour.
il pleut j'me la coule douce
toi sous mon toit et quoi ?!
peluche agrippée coeur de mousse
Il pleut faisons l'amour.
vendredi 13 juillet 2012
Tchou Tchou
Tchou Tchou c'est le train train
manque de tout de rien
tout construit tout à faire.
Tchou Tchou c'est la vie sage
par la fenêtre les belles images
tout se fini et part en terre.
Tchou Tchou comme sur des rails
besoin de détours de pagaille ?
tordre à tout prix chemin d'enfer.
Tic tac s'est amorcée la bombinette
14 Juillet c'est la fête
enfin libérés de nos fers.
Tchou Tchou c'est le train train
convoi transporte les débris
la vie est belle de confétis
je finis mon rêve et ... je peins
manque de tout de rien
tout construit tout à faire.
Tchou Tchou c'est la vie sage
par la fenêtre les belles images
tout se fini et part en terre.
Tchou Tchou comme sur des rails
besoin de détours de pagaille ?
tordre à tout prix chemin d'enfer.
Tic tac s'est amorcée la bombinette
14 Juillet c'est la fête
enfin libérés de nos fers.
Tchou Tchou c'est le train train
convoi transporte les débris
la vie est belle de confétis
je finis mon rêve et ... je peins
lundi 9 juillet 2012
Déroute
Prison s'étiole sans discipline
à n'y comprendre rien
forçat noyé en nébuleuses
le noir me plaisait bien
si les portes s'effacent ainsi
si la clarté pénètre
si le coeur ne se retiens plus
j'ai peur quand même
le jour me découvre la peau
et je n'ose me montrer nu.
à n'y comprendre rien
forçat noyé en nébuleuses
le noir me plaisait bien
si les portes s'effacent ainsi
si la clarté pénètre
si le coeur ne se retiens plus
j'ai peur quand même
le jour me découvre la peau
et je n'ose me montrer nu.
vendredi 11 mai 2012
Architecture
Couché qui roule dans la mousse
il n'est d'espoir qu'en herbes folles
et sur le corps qui dans le sol s'immisce
tous à l'attaque je suis à traire
à moudre à peler à défaire
tous au turbin à démonter construire
tout autre chose je suis semé je pousse
je croît et me voici buisson
j'attire de mes fleurs de sang
profitons du printemps car il le faut
le changement est arrivé
et c'est encore au mois de Mai
il n'est d'espoir qu'en herbes folles
et sur le corps qui dans le sol s'immisce
tous à l'attaque je suis à traire
à moudre à peler à défaire
tous au turbin à démonter construire
tout autre chose je suis semé je pousse
je croît et me voici buisson
j'attire de mes fleurs de sang
profitons du printemps car il le faut
le changement est arrivé
et c'est encore au mois de Mai
jeudi 15 mars 2012
Du cul du cul
Du cul du cul
tout à fond les manettes
saison à toi à moi c'est ainsi c'est tout con
tout à mes soins et à sa main
plaisir roule et s'éboule
saison à moi à toi c'est pas plus con que ça
tout à ses seins et c'est trés bien
sous les draps les temps changent
ma dépression son expression
s'agite le chaos
s'agite
tout à fond les manettes
saison à toi à moi c'est ainsi c'est tout con
tout à mes soins et à sa main
plaisir roule et s'éboule
saison à moi à toi c'est pas plus con que ça
tout à ses seins et c'est trés bien
sous les draps les temps changent
ma dépression son expression
s'agite le chaos
s'agite
Just like a woman
"She take's just like a woman"
c'est en écoutant Dylan
c'est en oubliant le temps
passer à travers moi
"just like a woman"
juste tout en douceur
la vie faite couleurs
si "I want you" c'est que je t'aime
"so babe"
c'est que je t'aime, ainsi
mon équilibre ma peine à peine
des temps qui changent
saisons et paysages qui donnent envie
de s'enfuir malgrés tout
c'est en écoutant Dylan
c'est en oubliant le temps
passer à travers moi
"just like a woman"
juste tout en douceur
la vie faite couleurs
si "I want you" c'est que je t'aime
"so babe"
c'est que je t'aime, ainsi
mon équilibre ma peine à peine
des temps qui changent
saisons et paysages qui donnent envie
de s'enfuir malgrés tout
jeudi 23 février 2012
Menu cul
Au cul au cul
la main qui s'est perdue
sous le satin les dentelles
et du regard une envie d'elle
du cul du cul
et sur le pouce et à la louche
c'est exercice métier de bouche
c'est tout expliqué au menu
la main qui s'est perdue
sous le satin les dentelles
et du regard une envie d'elle
du cul du cul
et sur le pouce et à la louche
c'est exercice métier de bouche
c'est tout expliqué au menu
mardi 7 février 2012
Mort de froid
Et il s'est endormi
et au dehors le vent
une page aprés l'autre, ce livre ouvert
englouti par le froid la peur,
il se passe des choses, derrière la porte
il se passe toujours des choses.
Et il rêve de ça
et du vent et du froid
le livre à du tomber les pages sont froissées
cette histoire finira bien
ou le délire l'emportera, je compte jusqu'à trois
un... deux...nous sommes à deux c'est déjà beau
moins deux, moins trois jusqu'a bien moins
c'est un hivers en moins et il rêve de ça.
Paradoxal sommeil, le réveil peut attendre
c'est le froid qui le gagne f..a...c...i......i......i...l....e
et au dehors le vent
une page aprés l'autre, ce livre ouvert
englouti par le froid la peur,
il se passe des choses, derrière la porte
il se passe toujours des choses.
Et il rêve de ça
et du vent et du froid
le livre à du tomber les pages sont froissées
cette histoire finira bien
ou le délire l'emportera, je compte jusqu'à trois
un... deux...nous sommes à deux c'est déjà beau
moins deux, moins trois jusqu'a bien moins
c'est un hivers en moins et il rêve de ça.
Paradoxal sommeil, le réveil peut attendre
c'est le froid qui le gagne f..a...c...i......i......i...l....e
jeudi 22 décembre 2011
Du bout des lèvres

Mon coeur n'a plus de retenue
il n'écoute plus les consignes
amoureuse je suis à nue
je ne contrarie pas son règne.
Un goût, des goûts plaisirs sensibles
tout à l'envie, source d'épuisement
mon désir à son cou ruisselle
quand de ses doigts le son s'étend.
De mes lèvres à sa peau
attirée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux
Musique a propagé l'extase
je ne suis plus que fleur offerte
musicien joue de mes pétales
son charme a déclenché l'alerte.
Je dis je fais, je le regarde je m'approche
je touche et si ma main remonte
à froisser ses cheveux défaits
perdue raison qu'il me restait
De mes lèvres à ses lèvres
cesse son jeu jazzy et beau
il est temps de soigner la fièvre
quand il ne reste qu'un écho
Partition jouée du désir
duo sur le chant s'est formé
dans les draps soyeux du plaisir
le sommeil nous a enroulés.
Un rêve a prolongé l'étreinte
le silence en bout de portée
de l'amour il reste l'empreinte
la dernière note jouée.
De mes lèvres à sa peau
apaisée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux
il n'écoute plus les consignes
amoureuse je suis à nue
je ne contrarie pas son règne.
Un goût, des goûts plaisirs sensibles
tout à l'envie, source d'épuisement
mon désir à son cou ruisselle
quand de ses doigts le son s'étend.
De mes lèvres à sa peau
attirée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux
Musique a propagé l'extase
je ne suis plus que fleur offerte
musicien joue de mes pétales
son charme a déclenché l'alerte.
Je dis je fais, je le regarde je m'approche
je touche et si ma main remonte
à froisser ses cheveux défaits
perdue raison qu'il me restait
De mes lèvres à ses lèvres
cesse son jeu jazzy et beau
il est temps de soigner la fièvre
quand il ne reste qu'un écho
Partition jouée du désir
duo sur le chant s'est formé
dans les draps soyeux du plaisir
le sommeil nous a enroulés.
Un rêve a prolongé l'étreinte
le silence en bout de portée
de l'amour il reste l'empreinte
la dernière note jouée.
De mes lèvres à sa peau
apaisée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux
vendredi 16 décembre 2011
Paradis mon oeil

Au paradis je dis oui
aux nuages aux mirages
quand escaliers sans palliers nous tourne
fous à lier et à y croire
cerveaux classés dans un tiroir
faut voir
âme classieuse
à manipuler aux pincettes
dans un bocal à faire trempette.
Paradis je dis non
saute à pieds joints
bouche béante, aven
et je m'obstine
à ignorer corde lancée
qui me sauvera, me pendra
plongeon si s'éternise
mon paradis sera ainsi
fatal mais décoiffant.
aux nuages aux mirages
quand escaliers sans palliers nous tourne
fous à lier et à y croire
cerveaux classés dans un tiroir
faut voir
âme classieuse
à manipuler aux pincettes
dans un bocal à faire trempette.
Paradis je dis non
saute à pieds joints
bouche béante, aven
et je m'obstine
à ignorer corde lancée
qui me sauvera, me pendra
plongeon si s'éternise
mon paradis sera ainsi
fatal mais décoiffant.
Au paradis j'ai peur
quand tout suffit basta
croiser les bourreaux et les rois
anarchiste fera sauter
...son coeur
jeudi 15 décembre 2011
Vides

Ainsi nous voilà vides
et de chair et de sens
ramasse à la pelle
nos restes.
Vides
rien dans les mains
coup de reins sans effets
cerveau libre et dispo
et de chair et de sens
ramasse à la pelle
nos restes.
Vides
rien dans les mains
coup de reins sans effets
cerveau libre et dispo
coquilles et bourses
poches et frigo
nous voilà vilains vides
condamnés à choisir
ou la chèvre ou l'agneau
le chien, le moins que rien
la tâche sur la tâche
et ridicules et lâches
de l'air en l'air
un pet un rot
Ils nous voient et nous laissent... Vides
Le serions nous ?
poches et frigo
nous voilà vilains vides
condamnés à choisir
ou la chèvre ou l'agneau
le chien, le moins que rien
la tâche sur la tâche
et ridicules et lâches
de l'air en l'air
un pet un rot
Ils nous voient et nous laissent... Vides
Le serions nous ?
vendredi 9 décembre 2011
Prend moi
Prend moi j'ai l'inconscience
use et abuse et casse
à tout moment dans ce corps rance
qui se meut sans espace
étouffe, j'étouffe.
Prend moi j'ai l'ossature
frappe et déchire et nie
cette enveloppe couverture
que s'écoule enfin lave et lie
obstiné, je m'obstine.
Prend moi j'ai la vie dure
façonne érige et scelle
réutilise ma mouture
que serve au moins de balancelle
mon échaffaudage squelette.
mercredi 7 décembre 2011
Austérité

L'été ne dure pas rien ne dure
carcasses éparses jonchent notre avenir
aujourd'hui tout là bas et demain
et les armes à fourbir enfin
jette toi dans le feu car c'est ainsi
que nous redresserons la tête
Je sens les mots déjà frissonnent
j'entend des hurlements les bêtes sont à bout
je suis un loup, vivement le carnage
la rue et je suis nu
on ne me prendra rien et je vais me servir
à la gorge des maîtres
carcasses éparses jonchent notre avenir
aujourd'hui tout là bas et demain
et les armes à fourbir enfin
jette toi dans le feu car c'est ainsi
que nous redresserons la tête
Je sens les mots déjà frissonnent
j'entend des hurlements les bêtes sont à bout
je suis un loup, vivement le carnage
la rue et je suis nu
on ne me prendra rien et je vais me servir
à la gorge des maîtres
vendredi 21 octobre 2011
Je, tu, nous...
Je tuer moi
tu vouer moi
nous jouons ou, à quoi ?
A voir ou à revoir
à tout défaire
ou hisser sur un site
ardeur à déclamer conquête
et mon drapeau moulé
sur grain de chaux, ta peau, à toi
enroulée sur tout moi
émois émois reste un peu là
ruisseau ose couler rimel et larmes
sécressions sous passions
je tu et nous
noyade c'est au mieux
le reste ... c'est comme on veut.
tu vouer moi
nous jouons ou, à quoi ?
A voir ou à revoir
à tout défaire
ou hisser sur un site
ardeur à déclamer conquête
et mon drapeau moulé
sur grain de chaux, ta peau, à toi
enroulée sur tout moi
émois émois reste un peu là
ruisseau ose couler rimel et larmes
sécressions sous passions
je tu et nous
noyade c'est au mieux
le reste ... c'est comme on veut.
samedi 15 octobre 2011
"Quand j'aime" et autres...
Quand j'aime
Quand j'aime je compte
les jours, les nuits,
les fois ou oui, les fois ou non,
les mots en trop les mots en manque
Quand j'aime je compte trop
l'amour ne se calcule pas.
Nos fils
A se croiser, se suivre, se doubler
s'y croire, se la jouer
nos fils entremélés nous rappelent qu'il y a
un début et une fin de part et d'autre...
d'un enchevètrement sans nom.
Tout ce qui se fait
Tout ce qui se fait se paie
rien ne se perd
j'ai même gardé la facture
si d'aventure de mon pied
je révélais ton ossature.
Alors entre tes dents...
je glisserai la note.
A padre
Quand j'aime je compte
les jours, les nuits,
les fois ou oui, les fois ou non,
les mots en trop les mots en manque
Quand j'aime je compte trop
l'amour ne se calcule pas.
Nos fils
A se croiser, se suivre, se doubler
s'y croire, se la jouer
nos fils entremélés nous rappelent qu'il y a
un début et une fin de part et d'autre...
d'un enchevètrement sans nom.
Tout ce qui se fait
Tout ce qui se fait se paie
rien ne se perd
j'ai même gardé la facture
si d'aventure de mon pied
je révélais ton ossature.
Alors entre tes dents...
je glisserai la note.
A padre
Mon île
Il est une île cernée de fonds profonds
il est une île inabordable
Le goût
Goût sur la langue sel de la peau
Goût en mémoire calé en fond d'écran
Partout ou la main passe se presseront les lèvres
Un goût des goûts, plus rien n'est dégoutant
Sitôt les yeux fermés plaisir ruisselle
Un goût des goûts tout est à l'avenant
Lentement le désir porte mon envie d'elle.
jeudi 13 octobre 2011
3ème oeil
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