jeudi 15 mars 2012

Du cul du cul

Du cul du cul
tout à fond les manettes
saison à toi à moi c'est ainsi c'est tout con
tout à mes soins et à sa main
plaisir roule et s'éboule
saison à moi à toi c'est pas plus con que ça
tout à ses seins et c'est trés bien
sous les draps les temps changent
ma dépression son expression
s'agite le chaos
s'agite

Just like a woman

"She take's just like a woman"
c'est en écoutant Dylan
c'est en oubliant le temps
passer à travers moi
"just like a woman"
juste tout en douceur
la vie faite couleurs
si "I want you" c'est que je t'aime
"so babe"
c'est que je t'aime, ainsi
mon équilibre ma peine à peine
des temps qui changent
saisons et paysages qui donnent envie
de s'enfuir malgrés tout

jeudi 23 février 2012

Menu cul

Au cul au cul
la main qui s'est perdue
sous le satin les dentelles
et du regard une envie d'elle
du cul du cul
et sur le pouce et à la louche
c'est exercice métier de bouche
c'est tout expliqué au menu

mardi 7 février 2012

Mort de froid

Et il s'est endormi
et au dehors le vent
une page aprés l'autre, ce livre ouvert
englouti par le froid la peur,
il se passe des choses, derrière la porte
il se passe toujours des choses.
Et il rêve de ça
et du vent et du froid
le livre à du tomber les pages sont froissées
cette histoire finira bien
ou le délire l'emportera, je compte jusqu'à trois
un... deux...nous sommes à deux c'est déjà beau
moins deux, moins trois jusqu'a bien moins
c'est un hivers en moins et il rêve de ça.
Paradoxal sommeil, le réveil peut attendre
c'est le froid qui le gagne f..a...c...i......i......i...l....e

jeudi 22 décembre 2011

Du bout des lèvres



Mon coeur n'a plus de retenue
il n'écoute plus les consignes
amoureuse je suis à nue
je ne contrarie pas son règne.
Un goût, des goûts plaisirs sensibles
tout à l'envie, source d'épuisement
mon désir à son cou ruisselle
quand de ses doigts le son s'étend.

De mes lèvres à sa peau
attirée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux

Musique a propagé l'extase
je ne suis plus que fleur offerte
musicien joue de mes pétales
son charme a déclenché l'alerte.
Je dis je fais, je le regarde je m'approche
je touche et si ma main remonte
à froisser ses cheveux défaits
perdue raison qu'il me restait

De mes lèvres à ses lèvres
cesse son jeu jazzy et beau
il est temps de soigner la fièvre
quand il ne reste qu'un écho

Partition jouée du désir
duo sur le chant s'est formé
dans les draps soyeux du plaisir
le sommeil nous a enroulés.
Un rêve a prolongé l'étreinte
le silence en bout de portée
de l'amour il reste l'empreinte
la dernière note jouée.

De mes lèvres à sa peau
apaisée par son jeu jazzy et beau
il est temps de souffler le feu
le reste se conjugue à deux

vendredi 16 décembre 2011

Paradis mon oeil





Au paradis je dis oui
aux nuages aux mirages
quand escaliers sans palliers nous tourne
fous à lier et à y croire
cerveaux classés dans un tiroir
faut voir
âme classieuse
à manipuler aux pincettes
dans un bocal à faire trempette.
Paradis je dis non
saute à pieds joints
bouche béante, aven
et je m'obstine
à ignorer corde lancée
qui me sauvera, me pendra
plongeon si s'éternise
mon paradis sera ainsi
fatal mais décoiffant.

Au paradis j'ai peur

quand tout suffit basta

croiser les bourreaux et les rois

anarchiste fera sauter

...son coeur

jeudi 15 décembre 2011

Vides








Ainsi nous voilà vides
et de chair et de sens
ramasse à la pelle
nos restes.
Vides
rien dans les mains
coup de reins sans effets
cerveau libre et dispo


coquilles et bourses
poches et frigo
nous voilà vilains vides
condamnés à choisir
ou la chèvre ou l'agneau
le chien, le moins que rien
la tâche sur la tâche
et ridicules et lâches
de l'air en l'air
un pet un rot
Ils nous voient et nous laissent... Vides
Le serions nous ?

vendredi 9 décembre 2011

Prend moi











Prend moi j'ai l'inconscience

use et abuse et casse

à tout moment dans ce corps rance

qui se meut sans espace

étouffe, j'étouffe.

Prend moi j'ai l'ossature

frappe et déchire et nie

cette enveloppe couverture

que s'écoule enfin lave et lie

obstiné, je m'obstine.

Prend moi j'ai la vie dure

façonne érige et scelle

réutilise ma mouture

que serve au moins de balancelle

mon échaffaudage squelette.

mercredi 7 décembre 2011

Austérité



L'été ne dure pas rien ne dure
carcasses éparses jonchent notre avenir
aujourd'hui tout là bas et demain
et les armes à fourbir enfin
jette toi dans le feu car c'est ainsi
que nous redresserons la tête
Je sens les mots déjà frissonnent
j'entend des hurlements les bêtes sont à bout
je suis un loup, vivement le carnage
la rue et je suis nu
on ne me prendra rien et je vais me servir
à la gorge des maîtres

vendredi 21 octobre 2011

Je, tu, nous...

Je tuer moi
tu vouer moi
nous jouons ou, à quoi ?
A voir ou à revoir
à tout défaire
ou hisser sur un site
ardeur à déclamer conquête
et mon drapeau moulé
sur grain de chaux, ta peau, à toi
enroulée sur tout moi
émois émois reste un peu là
ruisseau ose couler rimel et larmes
sécressions sous passions
je tu et nous
noyade c'est au mieux
le reste ... c'est comme on veut.

samedi 15 octobre 2011

"Quand j'aime" et autres...




Quand j'aime

Quand j'aime je compte
les jours, les nuits,
les fois ou oui, les fois ou non,
les mots en trop les mots en manque
Quand j'aime je compte trop
l'amour ne se calcule pas.



Nos fils

A se croiser, se suivre, se doubler
s'y croire, se la jouer
nos fils entremélés nous rappelent qu'il y a
un début et une fin de part et d'autre...
d'un enchevètrement sans nom.



Tout ce qui se fait

Tout ce qui se fait se paie
rien ne se perd
j'ai même gardé la facture
si d'aventure de mon pied
je révélais ton ossature.
Alors entre tes dents...
je glisserai la note.

A padre



Mon île


Il est une île cernée de fonds profonds

il est une île inabordable




Le goût


Goût sur la langue sel de la peau

Goût en mémoire calé en fond d'écran

Partout ou la main passe se presseront les lèvres

Un goût des goûts, plus rien n'est dégoutant

Sitôt les yeux fermés plaisir ruisselle

Un goût des goûts tout est à l'avenant

Lentement le désir porte mon envie d'elle.





jeudi 13 octobre 2011

3ème oeil



Eructation providentielle
ainsi s'occupera de tout
soucis du plaisir visuel
sous agression focale
De mon doigt qui ne montre plus
à cet oeil-oeilleton lié
rivé trop occupé
pour ne participer à rien
un pas de plus vers l'au-dessous
vers l'en-dedans.

dimanche 9 octobre 2011

Usure





Un autre jour et tout se pose

des imbrications se délitent, assemblages à d'autres doses

Silence et ombres s'associent

vitesse lente sous des ouvertures choisies

Matin, le temps est fou de continuer

juste un pas dehors et c'est fait

Usure, affaissement et polissage

tout doux, le monde au lever parait sage

jusqu'au déluge







samedi 3 septembre 2011

3 enfants et un amour

Une porte et je m'échappe
un avion et je m'envole
une flaque et je me noie
un nouveau toit mais avec toi.

La fin et je m'y voit
l'enfer et j'y vais droit
femme d'attache et pour toujours
1, 2, 3 et 4 amours


mercredi 27 juillet 2011

Coup de vent








Ecoute !... tu entend ?... C'est un silence dégueulasse !


Surement le téléphone serait perdu ou brisé


ailleurs peut être le grand amour


la lassitude, l'ennui


à l'inverse trop d'émotion


sentiments en dilution


ou bien seraient ils trop forts ?


Une route en construction


pour une autre à l'abandon


Une tornade dévaste tout


notre maison y est restée


Ecoute encore écoute...


c'est un silence ... dégueulasse

gentil garçon !




Plus je dors et moins je veille
moins je veille et plus on m'endors.

Je suis un garçon gentil
encaissant tous les coups bas
je suis un bel abruti
choubidou choubidouba

J'en suis là on me le dit
mais je répond que c'est moi
mon coeur se nourrit de plis
Choubidoubi choubida

Plus je dors et moins j'y crois
il ne faut pas s'inquiéter
je n'ai pas l'air que l'on voit
je suis ici, je vais là !

mercredi 20 juillet 2011

histoire de baignoire

J'effacerai les traces
accroupi sous la douche
j'y reste trop c'est louche
mais rien n'est efficace
et puis...je n'ai plus d'eau
et... je ne frotte plus
peur d'abimer la peau
épiderme éperdu.
Tatoués ces souvenirs sont beaux
ammoncelés en masse
se recouvrent de gangue
décor à histoires d'O
Pour changer dés demain
J'irai bien prendre un bain
m'assoupir en baignoire
sarcophage d' ivoire
robinet suinte l'ambre
s'y scelleront mes membres

Je ne me lave plus


j'ai trop besoin d'histoire

lundi 4 juillet 2011

gazelle



Mais ou sont passées les gazelles
mineur de fond les as tu vues
elles allaient folles des rues
à la recherche de leurs ailes.

Lizzy il est un vide ce soir
le corps soupoudré de poussière
semble se lever puis... s'effondre
un soufle encore et se disperse
désespérante peine
Lizzy il est un drole d'état depuis
rendez-vous manqué de justesse
je repasserai vers chez toi
pour juste nous et un peu de repos

Mais ou sont passées les gazelles
le coeur s'est laissé piétiné
par cette étrange chevauchée
à l'odeur de désir sensuel




En souvenir de ces heures bleues
de ces femmes baisées par la mer
de cette lutte échec et mat
de ce... salaud de crabe