Une construction qui dure, une éphémère
tente à jetter ou monastère
quelques décennies, moins d'une heure
de tout le temps que l'on espère à celui accordé
des années passées à courir aux instants à récupérer
Si à peine allongé j'en meurt
je suis candidat au suicide.
Une construction inachevée, des matèriaux
une pierre et une autre
l'une avec l'autre il faut les sceller de nos liens
toi et moi assemblés différents et si attirés
une déclaration c'est pourtant bien facile
"Je aimer toi"
"moi je t'aime"
"je t'aime toi"
"toi, moi, amour"
et tout autour de toi et moi... que de l'amour
Je suis fatigué je m'en vais
c'est vraiment compliqué de se poser
j' ai froid et un peu peur
ce léger tremblement m'a laissé vacillant
mais je ne quitte le chemin
que ...quelques ...jours ?
jeudi 12 août 2010
samedi 24 juillet 2010
Vivement l'ombre

Vivement la Lune ma belle brune
un astre éclaire l'autre
une ombre fait mon chemin
Vivement le prochain prétexte,
en file indienne et cherche ! cherche le bonheur !
Vivement les bois tapis de soie
de ce ruisseau sans vie jaillit l'amie
qui nous poursuit longtemps, que ne l'avons nous emmenée !
Vivement le prochain passage
à deux, à trois... on saute ensembles ?
un astre éclaire l'autre
une ombre fait mon chemin
Vivement le prochain prétexte,
en file indienne et cherche ! cherche le bonheur !
Vivement les bois tapis de soie
de ce ruisseau sans vie jaillit l'amie
qui nous poursuit longtemps, que ne l'avons nous emmenée !
Vivement le prochain passage
à deux, à trois... on saute ensembles ?
jeudi 15 juillet 2010
Arrêt du coeur

J'y étais, je n'y étais pas
tout à côté quasiment contre
entre le jour, la nuit
ombres dans l'ombre
en appui sur la peau
avec ou sans les mots
quelle importance le coeur ne parle pas
il bat plus ou moins fort
il s'arrête, reconnait ses limites
pas essouflé, juste en attente
Boum...Boum.......Boum..........Boum...........Boum
tu l'as senti se souder à tes reins ?
ça y est c'est le silence, il faut maintenant s'exposer
un bruit dehors !!
marcher pieds nus, il faudrait être nu
j'ai un peu peur
tout à côté quasiment contre
entre le jour, la nuit
ombres dans l'ombre
en appui sur la peau
avec ou sans les mots
quelle importance le coeur ne parle pas
il bat plus ou moins fort
il s'arrête, reconnait ses limites
pas essouflé, juste en attente
Boum...Boum.......Boum..........Boum...........Boum
tu l'as senti se souder à tes reins ?
ça y est c'est le silence, il faut maintenant s'exposer
un bruit dehors !!
marcher pieds nus, il faudrait être nu
j'ai un peu peur
c'est un jeu ou deux coeurs s'emboitent
juste un coeur et un coeur
un coeur pour deux
vendredi 25 juin 2010
Chaleurs

Souffle sur moi j'ai besoin d'air
pouffe de moi couché par terre
pour la fraicheur suis à tes pieds
pour le spectacle bien mieux placé
du carrelage monte un frisson
que rien ne lie à soumission
d'une attirance céramique
ne faisons pas toute une fresque
histoire louche ? n'y aurait il
entre les lattes traces de tes traces
bien trop sensible aux phéromones
ou désir d'une autre vision ?
plus terre à terre
J'ai chaud tout simplement.
pouffe de moi couché par terre
pour la fraicheur suis à tes pieds
pour le spectacle bien mieux placé
du carrelage monte un frisson
que rien ne lie à soumission
d'une attirance céramique
ne faisons pas toute une fresque
histoire louche ? n'y aurait il
entre les lattes traces de tes traces
bien trop sensible aux phéromones
ou désir d'une autre vision ?
plus terre à terre
J'ai chaud tout simplement.
mercredi 23 juin 2010
Je suis pirate !!!

Vive la grève et les grévistes
vive la fièvre des jours de gite
porte claquée sur un juron
quand s'agitent les électrons... libres.
Enroulé d'un autre étendart
sous le ciel de mon darpeau noir
je suis pirate.
Je ne traite ni les jeunes de jeunes
ni les vieux de vieux car je suis l'un et l'autre
Je ne dirige aucune banque
mon paradis n'est pas fiscal
tout nu j'en vaut bien d'autres
j'aime et je suis aimé
demain j'irai gueuler avec amour
vive la fièvre des jours de gite
porte claquée sur un juron
quand s'agitent les électrons... libres.
Enroulé d'un autre étendart
sous le ciel de mon darpeau noir
je suis pirate.
Je ne traite ni les jeunes de jeunes
ni les vieux de vieux car je suis l'un et l'autre
Je ne dirige aucune banque
mon paradis n'est pas fiscal
tout nu j'en vaut bien d'autres
j'aime et je suis aimé
demain j'irai gueuler avec amour
vendredi 18 juin 2010
Sous mon soleil

J'avoue j'ai oublié ma route
ainsi les yeux fermés s'enfuient les doutes
mon cher amour marche au soleil !
à ton ombre j'ai mon sommeil.
Je sais, de prime abord... j'ai tort
tu ne mèrite pas ton nom
je n'ai jamais vraiment porté le mien
mais je vais y penser si fort, te murmurer tous tes surnoms
ma puce, mon ange, ma fourrure soyeuse, ma fleur
mon petit tas, ma fraise, mon coulis ma sorcière, mon coeur
mon canoé sur la rivière, ma beautée ma princesse, mon corps à épiler
mon bain moussant à la bougie, ma louve et son cerbère ma confusion mon porte clefs
ma brume et ma rosée, ma pluie ma brise fraiche, ma souris apeurée mon lion terrible
ma gazelle ma sauterelle, ma belle brune mes yeux mon corps mes fesses mes seins
ce qui de toi s'est imprégné en moi, ma cendre chaude, toi mon volcan
mon empècheuse d'exister, mon bout de verre mon coquillage, mon bijoux
ma perle, un saphir un diamant, tout un collier
boucles d'oreilles bleues
gueule d'amour
ta sale gueule ma sale gueule
ainsi les yeux fermés s'enfuient les doutes
mon cher amour marche au soleil !
à ton ombre j'ai mon sommeil.
Je sais, de prime abord... j'ai tort
tu ne mèrite pas ton nom
je n'ai jamais vraiment porté le mien
mais je vais y penser si fort, te murmurer tous tes surnoms
ma puce, mon ange, ma fourrure soyeuse, ma fleur
mon petit tas, ma fraise, mon coulis ma sorcière, mon coeur
mon canoé sur la rivière, ma beautée ma princesse, mon corps à épiler
mon bain moussant à la bougie, ma louve et son cerbère ma confusion mon porte clefs
ma brume et ma rosée, ma pluie ma brise fraiche, ma souris apeurée mon lion terrible
ma gazelle ma sauterelle, ma belle brune mes yeux mon corps mes fesses mes seins
ce qui de toi s'est imprégné en moi, ma cendre chaude, toi mon volcan
mon empècheuse d'exister, mon bout de verre mon coquillage, mon bijoux
ma perle, un saphir un diamant, tout un collier
boucles d'oreilles bleues
gueule d'amour
ta sale gueule ma sale gueule
notre putain d'histoire.
jeudi 10 juin 2010
Pate de toi
samedi 5 juin 2010
Alcool

Alcool bu, qu'il ne reste rien
il est des peines à nettoyer
chemin tout tracé vers le vide
ongles rongés, au plus profond s'est réfugié l'amour
toi mon amie ne lache rien, il reste peu
de mes lambeaux transpire encore un feu
brûle oh oui brûle réchauffe moi
tombe les cendres comme une pluie
vésuve ou stromboli tout me conserve
trouvera ou trouvera pas le corps enseveli
celui qui s'apaise en marchant s'affaisse et prie
je ne crois pas car il n'existe rien
rien d'autre qu'une flamme, à suivre,
à suivre et à souffler
... mais je n'ai plus de souffle
il est des peines à nettoyer
chemin tout tracé vers le vide
ongles rongés, au plus profond s'est réfugié l'amour
toi mon amie ne lache rien, il reste peu
de mes lambeaux transpire encore un feu
brûle oh oui brûle réchauffe moi
tombe les cendres comme une pluie
vésuve ou stromboli tout me conserve
trouvera ou trouvera pas le corps enseveli
celui qui s'apaise en marchant s'affaisse et prie
je ne crois pas car il n'existe rien
rien d'autre qu'une flamme, à suivre,
à suivre et à souffler
... mais je n'ai plus de souffle
lundi 31 mai 2010
Vu d'en haut, vu d'en bas
s.jpg)
Montés, entre les gouttes évaporées, jusqu'aux nuages
dans le silence et dans les brumes s'effraient les anges.
C'est de là haut que se constatent les naufrages
c'est loin de tout que se mesurent les ravages.
Printemps pluvieux dont nous nous souviendrons
chemins boueux et sentiments décomposés
tous les efforts pour avancer au mieux nous blesserons
souillés et fatigués nous voilà enlisés
ainsi toutes traces effacées
et cette idée lancée d'un ailleurs surprenant
nous servira un épilogue désespérant.
La vie est belle les caresses n'engagent en rien .
Sur son coeur je me presse, ses seins sont les plus beaux,
une âme éblouissante qui change tout en or ,
aucun plaquage sur la surface la sincérité s'y expose.
C'est le temps des cerises il faut mordre les fruits
à peine entre les dents la pulpe se répands
la bouche en est friande les insectes butinerons
sur le corps épuisé allongé au soleil taché de suc
ultime choix ultime offrande
un ventre ou festoyer... à coups de langues
dans le silence et dans les brumes s'effraient les anges.
C'est de là haut que se constatent les naufrages
c'est loin de tout que se mesurent les ravages.
Printemps pluvieux dont nous nous souviendrons
chemins boueux et sentiments décomposés
tous les efforts pour avancer au mieux nous blesserons
souillés et fatigués nous voilà enlisés
ainsi toutes traces effacées
et cette idée lancée d'un ailleurs surprenant
nous servira un épilogue désespérant.
La vie est belle les caresses n'engagent en rien .
Sur son coeur je me presse, ses seins sont les plus beaux,
une âme éblouissante qui change tout en or ,
aucun plaquage sur la surface la sincérité s'y expose.
C'est le temps des cerises il faut mordre les fruits
à peine entre les dents la pulpe se répands
la bouche en est friande les insectes butinerons
sur le corps épuisé allongé au soleil taché de suc
ultime choix ultime offrande
un ventre ou festoyer... à coups de langues
une carcasse en devenir
la fin et le début ou du plaisir à accepter... tout simplement
mercredi 26 mai 2010
Cheveux des fous

Cheveux, collés mouillés tout emmélés souillés suintant l'amour.
Battant, sur le sourire, accrochés à la lèvre ouverte offerte.
Cheveux, foncés défaits noués aux doigts et arrimés toujours autour.
Iront, posés coupés, soudés au corps reparti, anéanti livide, inerte.
Gardant, le souvenir de l'éclat des ébats, instants brûlants.
Si courts...si longs... intenséments... uniques
Il n'est de vrai que l'immoralité et l'exception, il n'est de vrai que le toucher, les mots souflés simple caresse. Il n'est de vrai que le partage sans contraintes, que l'impulsion tendresse, que les cheveux défaits et les mains attirées.
Il n'est de vrai que ce qui paraît impossible et fou, il n'est de vivants que les fous
Battant, sur le sourire, accrochés à la lèvre ouverte offerte.
Cheveux, foncés défaits noués aux doigts et arrimés toujours autour.
Iront, posés coupés, soudés au corps reparti, anéanti livide, inerte.
Gardant, le souvenir de l'éclat des ébats, instants brûlants.
Si courts...si longs... intenséments... uniques
Il n'est de vrai que l'immoralité et l'exception, il n'est de vrai que le toucher, les mots souflés simple caresse. Il n'est de vrai que le partage sans contraintes, que l'impulsion tendresse, que les cheveux défaits et les mains attirées.
Il n'est de vrai que ce qui paraît impossible et fou, il n'est de vivants que les fous
mercredi 12 mai 2010
Sans les mains

A travailler, si je veux bien,
je veux travailler par plaisir
et si mes plaisirs font désordre
tout rangement n'est pas de mise
A m'exprimer, si je veux bien,
je veux m'exprimer par envie
et si mes envies font désordre
en désordre je reste en vie
Sans les mains je l'aurai touchée
sans les yeux bien trop regardée
sans m'arrêter l'ai lu
en diagonale l'ai parcourue
par des chemins tordus
des idées farfelues
par un bout ou par l'autre
pris par l'angoisse ou par la fièvre
dans l'urgence, dans l'attente
toujours avec passion
et la tête empoisonnée
se serait laissée emporter
vapeurs acides du bonheur
en appui sur des murs fragiles
et toutes ces couleurs posées
par mes doigts tirées de mon âme
ne seraient pas si pour paraître
je m'étais glissé dans ce moule
à briser.
Sans les mains et sans les yeux
juste sentie juste imaginée
doucement me serai collé
millimètres de sa chaleur
millimètres de son odeur
toujours plus prés jusqu'à y croire
une fable une belle histoire
ils se sont croisés sur la route
y'a une route
on y croit qu'est ce que ça coute ?
je veux travailler par plaisir
et si mes plaisirs font désordre
tout rangement n'est pas de mise
A m'exprimer, si je veux bien,
je veux m'exprimer par envie
et si mes envies font désordre
en désordre je reste en vie
Sans les mains je l'aurai touchée
sans les yeux bien trop regardée
sans m'arrêter l'ai lu
en diagonale l'ai parcourue
par des chemins tordus
des idées farfelues
par un bout ou par l'autre
pris par l'angoisse ou par la fièvre
dans l'urgence, dans l'attente
toujours avec passion
et la tête empoisonnée
se serait laissée emporter
vapeurs acides du bonheur
en appui sur des murs fragiles
et toutes ces couleurs posées
par mes doigts tirées de mon âme
ne seraient pas si pour paraître
je m'étais glissé dans ce moule
à briser.
Sans les mains et sans les yeux
juste sentie juste imaginée
doucement me serai collé
millimètres de sa chaleur
millimètres de son odeur
toujours plus prés jusqu'à y croire
une fable une belle histoire
ils se sont croisés sur la route
y'a une route
on y croit qu'est ce que ça coute ?
lundi 10 mai 2010
Aprés le poison

Il ne bat plus, rien ne circule
rester debout est un mystère
argument tout trouvé
pour s'exposer à ses griffures
regarde je suis nu, facile
pour mieux sentir l'attaque
voit je vacille, m'effondre
et ce soleil absent
je sent pourtant une chaleur
et c'est ce coeur qui vit tout contre moi
qui me redresse
je ne tomberai plus
j'ai les deux mains saisies
visage sur sa poitrine
la brume s'est levée il était temps
ce temps pourri avait raison de moi
rester debout est un mystère
argument tout trouvé
pour s'exposer à ses griffures
regarde je suis nu, facile
pour mieux sentir l'attaque
voit je vacille, m'effondre
et ce soleil absent
je sent pourtant une chaleur
et c'est ce coeur qui vit tout contre moi
qui me redresse
je ne tomberai plus
j'ai les deux mains saisies
visage sur sa poitrine
la brume s'est levée il était temps
ce temps pourri avait raison de moi
vendredi 30 avril 2010
envers

Et il s'est construit d'erreurs
a marché tout en travers
jusqu'a préférer l'envers
plus de raisons d'avoir peur
même le diable est contrarié.
Tous les fruits seront mordus
tous les philtres seront bus
la coupe est pleine à verser
il n'emporte aucune clef
nulle porte ne résiste.
La retenue n'est pas de mise
il n'écoute plus les consignes
la dernière ligne droite
sera longue, tortueuse
infréquentable et tragique.
a marché tout en travers
jusqu'a préférer l'envers
plus de raisons d'avoir peur
même le diable est contrarié.
Tous les fruits seront mordus
tous les philtres seront bus
la coupe est pleine à verser
il n'emporte aucune clef
nulle porte ne résiste.
La retenue n'est pas de mise
il n'écoute plus les consignes
la dernière ligne droite
sera longue, tortueuse
infréquentable et tragique.
.
Tous les démons à sa suite
cherchent à ralentir sa fuite
peine perdue contre l'espoir
espoir habillé de noir
et regard halluciné.
mardi 6 avril 2010
Ma fleur

Et je m'accroche encore et fort
et je m'approche et je suis presque mort
Hourrah !
Je n'ai ni la clef ni l'envie
et je tuerai pour cette jungle
murir souffrir mourir et rire
tendre le fil comme élastique
arrachées toutes ces pétales
c'est le printemps je cherche encore
cette fleur introuvable
qui ne pousse sur rien
qui ne fleurie jamais
qui se cache pour exister
qui ne s'expose que pour mourir
cette fleur introuvable
que j'ai saisie entre mes doigts
soustrait à la lumière
ma fleur.
"Je ne sais ce qui me possède
et me pousse à dire à voix haute
ni pour la pitié ni pour l'aide
ni comme on avouerai ses fautes
ce qui m'habite et qui m'obsède"
Aragon
et je m'approche et je suis presque mort
Hourrah !
Je n'ai ni la clef ni l'envie
et je tuerai pour cette jungle
murir souffrir mourir et rire
tendre le fil comme élastique
arrachées toutes ces pétales
c'est le printemps je cherche encore
cette fleur introuvable
qui ne pousse sur rien
qui ne fleurie jamais
qui se cache pour exister
qui ne s'expose que pour mourir
cette fleur introuvable
que j'ai saisie entre mes doigts
soustrait à la lumière
ma fleur.
"Je ne sais ce qui me possède
et me pousse à dire à voix haute
ni pour la pitié ni pour l'aide
ni comme on avouerai ses fautes
ce qui m'habite et qui m'obsède"
Aragon
dimanche 4 avril 2010
Entrefils
Tout passe par le fil
tout s'étire de nous
garde la trace ainsi
par lambeaux accrochés
des plaisirs et des plaies
s'exposant sur la laisse
tendue.
Tout passe par le fil
nous poursuit par le lien
tout nous porte à céder
engager la négociation
jamais un mot plus haut que l'autre
jamais le dernier mot
pas même un mot
se taire
tout s'étire de nous
garde la trace ainsi
par lambeaux accrochés
des plaisirs et des plaies
s'exposant sur la laisse
tendue.
Tout passe par le fil
nous poursuit par le lien
tout nous porte à céder
engager la négociation
jamais un mot plus haut que l'autre
jamais le dernier mot
pas même un mot
se taire
vendredi 19 février 2010
Sous l'avalanche la plage

Et de la neige sur les sommets
perdues la vue l'envie
comme à attendre le ramassage
ordures en coin de rue
mains dans les poches
coincé sous l'abribus
fragile et ridicule.
Et de la neige et de la neige
bonhomme petit bonhomme
fragile et ridicule
visage fond les aspéritées sont gommées
là une porte ouverte ! ici comme un refuge
attendre que se produise l'effet de souffle
de sa bouche peut être ? Mais c'est trop tôt !
s'enfuir!
vers les sommets, la neige
attiré par les avalanches
se laisser engloutir, refuge encore
choisir son sauveteur
attendre et réclamer ... son souffle... à elle
"Ah te voilà enfin !!
tu te rends compte j'y étais presque
déjà les membres sont gelés le coeur ne battait plus
j'ai du quitter ma route ou je n'en avais pas ?
je ne sais plus trés bien ... ah mais, tu es perdue aussi !?
sur une plage !?
Oh, flute !!! loupés encore
mais il me reste un peu de vie
je viens la partager , garde moi une place
que je me perde à tes côtés"
tu sait que moi aussi j'aime la mer
perdues la vue l'envie
comme à attendre le ramassage
ordures en coin de rue
mains dans les poches
coincé sous l'abribus
fragile et ridicule.
Et de la neige et de la neige
bonhomme petit bonhomme
fragile et ridicule
visage fond les aspéritées sont gommées
là une porte ouverte ! ici comme un refuge
attendre que se produise l'effet de souffle
de sa bouche peut être ? Mais c'est trop tôt !
s'enfuir!
vers les sommets, la neige
attiré par les avalanches
se laisser engloutir, refuge encore
choisir son sauveteur
attendre et réclamer ... son souffle... à elle
"Ah te voilà enfin !!
tu te rends compte j'y étais presque
déjà les membres sont gelés le coeur ne battait plus
j'ai du quitter ma route ou je n'en avais pas ?
je ne sais plus trés bien ... ah mais, tu es perdue aussi !?
sur une plage !?
Oh, flute !!! loupés encore
mais il me reste un peu de vie
je viens la partager , garde moi une place
que je me perde à tes côtés"
tu sait que moi aussi j'aime la mer
et puis la vie est belle
mercredi 3 février 2010
Pétale

Si entre mes doigts un pétale
lequel, dernier, ai je arraché ?
bien sûr je n'ai rien vérifié
les bons comptes, et c'est fatal,
ne sont pas tant amis que ça.
Pourtant combien j'en ai rêvé
de finir sur "à la folie"
ou de crier "passionnément"
de chuchotter "beaucoup, beaucoup"
de murmurer "je t'aime"
Vivement la saison des fleurs
lequel, dernier, ai je arraché ?
bien sûr je n'ai rien vérifié
les bons comptes, et c'est fatal,
ne sont pas tant amis que ça.
Pourtant combien j'en ai rêvé
de finir sur "à la folie"
ou de crier "passionnément"
de chuchotter "beaucoup, beaucoup"
de murmurer "je t'aime"
Vivement la saison des fleurs
dimanche 24 janvier 2010
L'histoire aprés...
Elle a suivi la goutte dans sa déroute
du doigt.
Chassé le doute
cherché en elle et dans son coeur dentelle
Un objet contondant pour arrondir les angles
pour frapper sur la table marquer jusqu'au dedans
laisser sa trace savoir d'ou elle vient.
Délaisser les mots pour les traits
elle y pense elle pourrai
abandonner ceder au désespoir
elle peut aussi se laisser choir
Mais si c'est un jour gris
à renverser de l'encre
un jour à geindre un jour à peindre
Mais si sa bouche n'ose plus
tracer le destin en alexandrins
elle sait saisir la main lancer l'assaut
mordre d'amour offrir et prendre
poser le pied et entrainer
son spadassin... se perdre... dans son sillage
Elle sait le cri de la victoire
elle sait se recouvrir du drap
et écouter l'histoire
et cette histoire finit toujours bien
... ma puce, alors... dors .
du doigt.
Chassé le doute
cherché en elle et dans son coeur dentelle
Un objet contondant pour arrondir les angles
pour frapper sur la table marquer jusqu'au dedans
laisser sa trace savoir d'ou elle vient.
Délaisser les mots pour les traits
elle y pense elle pourrai
abandonner ceder au désespoir
elle peut aussi se laisser choir
Mais si c'est un jour gris
à renverser de l'encre
un jour à geindre un jour à peindre
Mais si sa bouche n'ose plus
tracer le destin en alexandrins
elle sait saisir la main lancer l'assaut
mordre d'amour offrir et prendre
poser le pied et entrainer
son spadassin... se perdre... dans son sillage
Elle sait le cri de la victoire
elle sait se recouvrir du drap
et écouter l'histoire
et cette histoire finit toujours bien
... ma puce, alors... dors .
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