vendredi 9 mai 2008

Décontinuation


Torturez moi pour que je parle
puis laissez moi en plan

Désorganisés les organes
liquéfiés de l'intérieur
quand le suc s'écoule liquide
en une insipide texture
concentré de son meilleur soi.
Obligé d'en passer par là
pour donner un sens à la suite
aidé dans l'accomplissement du rite
à bien respecter les consignes
se courber et fermer les yeux
pourvu bon sang qu'on fasse mieux
qu'assurer la continuité
d'une espèce comme un monument
condamnée à rester figée

Mon Dieu, moi qui ne croit pas vous demande
"je ne veux pas qu'on me ressemble" (et rendez moi mes poules ..et faites que Stéphane nous fasse gagner au loto.. sinon oubliez moi.)

lundi 5 mai 2008

Une trace comme une autre.


Une fille sur la route

une fleur pleine de doutes

pas de traces, des sentiments.


Cerbère Louna à la porte

un café pris et des miettes

pas de marque mais des tourments.


Marqué au fer griffé au front

premiers pas déjà hors du pont

même si je dis rien je ment.


Dans le vide les bras ouverts

déja la suite tout à l'envers

de retour j'y reviens droit je sens.


Recommencer pour mieux comprendre

se relancer et rallumer les cendres

du doigt détailler le contour avant.


De certitudes habiller sa folie

dés le début accepter le délit

en bordure de route redevenir mendiant.


Faire du stop , monter en voiture
et ne plus regarder que sa main.



(la clarté n'éclairant pas les ténèbres je vais pas faire plus de lumière)

dimanche 4 mai 2008

Soirée filles.





J'ai trouvé un prétexte pour rassembler des amies,
celles que je fréquente,
celles qui sont venues chercher du mimosas et celles qui n'ont pas pu (Ah Paris!!)
celles qui chantent juste, celles qui chantent faux
celles avec qui je travaille
celles qui me supportent (c'est quand même pas difficile)
celles qui ce soir là (le 19 Juillet ) n'ont rien à faire
celles qui croient savoir
celles qui voudront me revoir de retour de vacances (Je vais bronzer en Corse)
celles qui voudront me dire que je leur ai manqué (c est plutot à moi qu'elles vont manquer)
celle qui m'aura remplacé au boulot durant cette absence
celle qui aura supporté celle qui m'aura remplacé... (ça se complique)
en bref celles qui comptent (et celles qui savent pas compter)

Ce soir là, Vernissage, feu d'artifice ( il suffit d'y croire), concert (j'aurai bien voulu), dans la cour du chateau au Domaine St Firmin

(ps, si vous venez avec vos hommes dites leur de se faire discrets)

mercredi 30 avril 2008

Je suis vidé


Je vide mon grenier
tu vides ton grenier
il vide son grenier
nous vidons nos greniers
vous videz vos greniers
ils vident leurs greniers
Quand tout sera vidé
il nous restera plus
qu'a y mettre le feu
qu'a danser au milieu...
Bon dieu c'est mai 2008 qui commence ?
comme quoi on part de pas grand chose pour en faire de grandes (choses), alors, demain
Tous au vide grenier...

mardi 29 avril 2008

Cecile a dit

Cécile a dit je vais chanter.
Cécile a chanté il fait toujours beau
C'est une amie, elle a fait ça pour nous.
elle est belle, elle chante bien, c'est une amie
ça c'est du lien .

Il en faut du courage

Il en faut du courage pour couper ses liens
il en faut des liens pour tenir debout
il en faut des bouts pour faire une vie
il faut bien une vie pour faire une mort
il faut bien mourrir un jour !

Je suis monté sur l'estrade...

"Au nom du père du fils et de la haine"

Samedi soir, invité à un vernissage de peinture, quelques bises à quelques unes qui me manquent, les mains serrées de quelques uns. Une visite de l'expo entrecoupée de saluts, de sourires, de comment allez vous ? vous peignez toujours , avec des petites bêtes ?. Non maintenant je fais des grosses comme vous !(c'était une pensée)
Un discours et cet appel à monter sur l'estrade.
Moi qui ne cherche qu'a rester discret, moi qui met tout dans mes tableaux pour compenser mon impossibilité à communiquer, de quoi avais-je l'air ? je vous jure !!!
Enfin bon j'en suis pas mort mais m'avez vous entendu hurler? " je suis perdu! je veux descendre! je veux bien qu'on m'aime mais quand je suis plus là! je veux rester dans le flou! sur la tranche! dans la marge! dans le noir! toutaubord de tomber! .
Au cours de ce vernissage un copain dédicace son premier livre. Un petit mot pour la famille, deux petits mots pour se dire qu'on se voit peu mais que l'amitié reste là. "tu verras, je t'ai mis dans mon livre". Eh ouai, c'est vrai, je me suis retrouvé en peintre de bestioles, le saligaud.
Malgrés tout je reviendrai vous voir bientôt c'est sur, car ça y est j'y suis, j'ai compris, c'est vous qui me manquiez.
Vous allez me dire mais quel est le rapport avec le tableau ci-dessus "Au nom du père, du fils et de la haine" ?. Ben c'est juste que c'est mon boulet à moi, alors ce soir je l'ai partagé.
Il en faut du courage pour se détacher (Bravo béa).

lundi 28 avril 2008

C'est reparti

De nouveau branché, à nouveau en course pour des petits mots lachés à l'aveugle, sans a prioris
J'arrive.

jeudi 3 avril 2008

Toujours pareil ?


Et pourtant

jamais le même pas

toujours un peu plus tard

constaments différents, le baiser, le toucher, le regard

On ne sera jamais autant aimés que demain

sinon, quel intérêt ?

toujours en équilibre

encore changer d'appuis

la douleur, jamais au même endroit

du remède, sans cesse à la recherche

démarrer en 1ère et finir au point mort

en roue libre , GPS coupé, sans tracé du chemin

sans être sur de rien

sinon... quel intérêt ?

tous pareils dans nos différences

reliés par nos fils emmèlés

car bon sang , que c'est beau... la pagaille

sinon... pas d'intérêts.


(réponse à "toute crue", message "tout le monde pareil")

dimanche 30 mars 2008

Sortie de route

Salaud de crabe 2008 (détail)


...pointées aux murs, prêtes à l'emploi
mises à l'envers, mises à l'endroit
le décor est livré
la faute pardonnée, sanction levée
l'inquisiteur s'avance
le doigt suit le contour, l'oeil transmet
l'esprit s'infiltre puis le diagnostic tombe
Ce type est fou, définitivement hermétique
et ça le fait mourir de rire.

Prochaine expo en Juillet

jeudi 27 mars 2008

Sur ma route

Sable sous les paupières 1994

J'ai pris la route, je l'ai suivie puis j'ai eu un doute.
J'ai vu un bois, y suis entré, ai construit ma maison, y vis caché.
Assis à l'intèrieur...
De mon stylo s'étire un trait, sans fin, à l'encre noire,
détourant des insectes, des squelettes, un cloaque.
De mon tableau monte une plainte que ma main griffonne sans fin
ramenant au silence la palette vivante.
Bientôt couvert de ce baillon les planches maquillées seront pointées au murs.
Allez encore un petit effort, le tapis se déroule.. (A suivre)

vendredi 21 mars 2008

Lizzy sourire


Il y a des sourires et il y a des sourires
Des beaux des moches des charmeurs des tristes des communicatifs des pour la télé des de circonstance des forcés des carnassiers des pas nets des béats des à chiers des coincés des affables des horripilants des artificiels... Enfin bref des sourires de base et...
Il y a le sourire de Lizzy.
Dis Je peux en parler de ton sourire ?

jeudi 20 mars 2008

Promenons nous dans les bois...


Nous organisons , avec notre association "le temps des copains" une journée, ballade rigolade a pieds ou VTT le Dimanche 27 Avril autour de notre exceptionnel petit village de Garrigues Ste Eulalie. Parcours balisés, point ravitaillement, braise ouverte à midi avec repas tiré du sac.



Tous les amis du blog sont invités.



Amis connus, amis à connaitres, soyez fous et rejoignez nous il en sortira forcément quelque chose.

lundi 17 mars 2008

Merci Jil


Il est 19h30, lendemain d'élection le souper se prépare pendant que toujours sur l'ordinateur je termine mes papiers et me voila parti sur mon Blog.



D'abord une visite sur Google, des images sur le thème "révolution", "émeutes", "résistance", "Anarchie". Qu'est ce que je cherche ? A me rassurer peut être?



Une vague rose m'a submergée et cela ne me fait rien, peut être parce que je trouve ce rose là trop, beaucoup trop pale. Il est vrai que je préfère les choses plus tranchées, plus ouvertement engagées, j'aime ressentir un espoir , j'aime la foule qui hurle d'enthousiasme , je voudrai que la banlieue coule comme de la lave sur la ville, que le CAC 40 s'effondre, que les bourses paniquent ,que les guignols de la mondialisation flambent, que les présentateurs des infos télévisées aient l'impression de croire à ce qu'ils colportent je voudrai, je voudrai, je voudrai...
Et je vais faire un tour sur le blog de jil pour y lire ses messages d'humanité sur la crasse et la beauté de la vie. C'est simple tout ça.






mercredi 12 mars 2008

Zut zut et zut...



Il est des jours ou tout va mal, ou l'on se dit que, bon sang, on aurait mieux fait de rester couché.
Mais il y a les enfants et l'école, il y a le travail et les rendez-vous, il y a que ça ne se fait pas de rester au lit pendant que le temps passe, à ne rien faire, même pas malade!
Il y a des jours ou on doute de tout, de soi ,des autres. Des jours ou les problèmes se succèdent, des jours ou l'on a envie de toucher la neige, d'aller à la pèche, d'être désagréable de déplaire, envie de couper le fil, de sauter du pont. Envie de coller des baffes à ceux qui demandent "ça va pas?". Envie de faire son sac, de vider son compte et d'aller voir ailleurs si c'est mieux.
Envie de ne plus voir personne, envie d'être seul et enfin d'être dérangé par des témoins de Jéhovah... pour pouvoir enfin exploser!!!

Ouf ça y est , c'est passé et ça fait du bien. Et vous ça vous fait comment ??

vendredi 7 mars 2008

Mes poules!!!


Une poule noire une poule brune
se la coulaient douce sans payer loyer.
Un huissier radasse du nom de "la fouine"
sans sonner trompette vint les titiller.
Les deux couillonnettes n'ayant comme argent
et comme argument qu'un esprit débile.
Sans discutailler le rat dégueulasse
leur coupa la tête et leur fit courbette.
Moralité, la fouine n'a plus de poules à bouffer,
le proprio n'a plus ses oeufs,
les poules comme avant n'ont pas de soucis.
Pas si couillonnes que ça les galines ????
(Un petit mot pour mes poules ?)

De fil en fils


1
A se croiser, se suivre, se doubler, s'y croire, se la jouer
nos fils entremélés nous rappellent qu'il y a
un début et une fin de part et d'autre
d'un enchevètrement sans nom.

2
Attaché par le fil qui me suit
Je marche, l'allure contrariée
sans savoir
quand cèdera le lien.

3
Des messages lancés par texto,
des gestes et des sourires comme des fils
qui nous retiennent... sur le pont.

lundi 3 mars 2008

Tout nu même en hiver ?


On nait tout nu qu'est ce que c'est chouette.
Puis on s'habille puis on se déshabille,
on se déguise , on se camoufle.
N'empèche que c'est encore tout nu
que l'on est vraiement soi...
On nait tout seul qu'est ce que c'est chouette.
Puis on communique et finie la tranquilité.
Il faut poser des questions, répondre aux questions
argumenter, se justifier...
N'empèche que c'est encore quand on est seul
que tout est simple et clair.
On nait idiot qu'est ce que c'est chouette.
Puis on comprend, on réfléchit
puis on choisit, on décide, on vote
et on élit celui qui nous ressemble
puis on regrette et on se dit...
Vivre tout nu, en bande, en poussant de grands cris
qu'est ce que ça devait être chouette !! (faut voir)
Dis Stéphane combien j'ai à ma rédac ??