
mardi 30 septembre 2008
La réalité est une emmerdeuse

vendredi 19 septembre 2008
Les yeux fermés

J'ai passé l'age de tes conneries...
déjà parti, jamais venu
c'est dur de boiter dés dix ans
J'ai vingt ans aujourd'hui
je me souviens tu n'as pas pu
c'est un oubli, je le rentre en dedans
J'ai trente ans aujourd'hui
on s'est croisés, on s'est pas vus
il en faudra encore beaucoup, du temps ?
J'ai quarante ans hier
ça m'a rien fait
j'ai passé l'age de tes conneries
47 aujourd'hui
ben merde alors ça va de mieux en mieux
et toi ? t'es mort ? Non ? ça c'est dommage! T'as du changer quand même ?
J'aurai 100 ans demain
c'est même pas vrai
mais toi, t'auras quel age un jour ?
J'ai ça aussi
Père pépère...
sommes à complèter à parfaire
qu'une tranche du pain
qu'un tronçon d'autoroute
sommes au bout... dés le début
sommes au début... à chaque bout
mal foutus, déglingués, malhonnêtes et vulgaires, pas compétents... moches à pleurer.
Yes c'est bien de toi dont je parle car aujourd'hui, le 20, c'est ta journée et ça va pas te plaire.
A l'heure qu'il est..
C'est à 7 heures qu'il a compris que le besoin se cache en vain et que le soufle chaud transmis par le baiser rendait la vie.
C'est a 8 heures qu'il à choisi, 8 heures c'est tôt pour choisir.
On verra bien...
lundi 15 septembre 2008
Il est des amies incroyables !
Tout d'abord détourner l'attention de mes déclarations à moi devenues trop vraies.
Enfin lire et découvrir des envies, des messages à diffuser du bonheur.
Deux de ces textes ont déjà été inscrits sur le blog il y a quelques jours, je les aime beaucoup et je remercie encore annelise et S.
Aujourd'hui c'est au tour de C de m'envoyer ses cris d'amour. Les voici, il y en a plusieurs mais attention à vous car c'est de la chair, c'est du sang, de l'amour à hurler, à pleurer, de celui qui rend fou, des mot sur le besoin, le nécessaire enfin débarassé de l'inutile. Je lui avais dit "lache toi". Je vous laisse juge. Alors vas y Cécile et merci du cadeau. Th
Le Bestiaire
Des fourmis dans les doigts, quand tu t'approches de moi
Un papillon dans le coeur, quand tu me dis "n'ai pas peur"
Un bourdon noir dans l'estomac, quand tu n'es pas là
Des sauterelles plein la tête, quand tu me trouves belle
Des lucioles dans les yeux, quand tu me cajoles
Métamorphosée en jungle bourdonnante
Depuis que de toi, je suis l'amante
Je fourmille et je luis, je bondis, papillonne et bourdonne
Insectes qui m'animez, jamais ne me quittez !
Ne me permettez jamais d'oublier
Oublier le plaisir d'aimer.
Mon Bescherelle
Embrasser, enlacer
Vaciller, virevolter
Eblouir et évincer
Vibrer, vénérer
Exciter, effeuiller
Séduire, mais ne point trop supplier
Enivrer, émerveiller
Captiver, cajoler
Pleurer et puis prier
Chuchotter et beaucoup caresser
Fasciner, fusionner
Envoûter et protéger...
Pourquoi se contenter du verbe aimer
Quand tous disent la joie et la peine de toi
Tempête
Je voudrais me faire liane
M'enrouler serrée autour de tes poignés
Je voudrais me faire goutte
Glisser doucement le long de ta joue
Je voudrais me faire vent
Dans tes cheveux courir éperdument
Je voudrai me faire vague
Lécher sans me lasser le reste de ton corps
Je voudrais me faire flamme
Réchauffer intensément tous tes sentiments
Déchaînés les éléments, cyclones et incendies
Emportés les tourments, tempêtes et tsunamis
Je suis moi, aime moi, le soleil reviendra
La faute
Quand tes lèvres se poseront
Sur mon front, sur ma bouche
Alors il sera trop tard
Le frisson m'emportera
La raison me quittera
Je serai pantelante
Amante
Quand tes bras se déferont
Vides, et mes mains et mon coeur
Alors il sera bien tôt
Le frisson m'éveillera
La raison me reviendra
Je serai repentante
En attente
Maux d'amour
Celui que j'aime ne tremble pas pour moi
C'est une autre qu'il serre dans ses bras
Celui que j'aime ne sera pas mon âme soeur
C'est une autre qui occupe son coeur
Je ne gémirai point, je ne chanterai plus
Braise froide, fleur fanée
Arrêter le volcan, assombrir la clarté
Endiguer la montée des sentiments
Tomber !
Et face contre terre
Ne plus donner part au mystère
Redevenir une coque vide.
mercredi 10 septembre 2008
il est...

Il est des voyages imprévus qui transforment
définitivement
Il est des grilles ou l'on s'accroche
désespérément
Il est des cris qui rendent fous
qu'on attendait, chuchotés à l'oreille
Il est des yeux dans lesquels on se perd
volontiers, noirs
Il est des secrets à cacher qu'on affiche partout
avec passion
Il est des grains de beauté trop nombreux
dans lesquels on se noie
Il est des parcours qu'on ne fait qu'a l'aller
trop attirés.
mardi 9 septembre 2008
Alléluia...
Parler d'autre chose aujourd'hui, du temps qu'il fait, du chat qui miaule à la porte, des projets arrêtés, des enfants qui viennent de faire leur rentrée ?.
Enfin les yeux fermés pour une nuit normale, lisse de rêves, pilule bleue pour oublier. A rajouter du sucre pour retrouver le goût ou cacher la misère, pour éviter les tremblements et redresser l'ensemble. Fini le corps penché . Posés les mots bien en façade, choisis au mieux . Et la rayure juste en surface, à peine une caresse comme une récompense.
Penser autre chose aujourd'hui, sans la musique au fond, comme un besoin de bien faire ou bien dire, le soucis du public un peu plus, renvoyé l'ascenseur pas même utilisé.
Fermer la boite à blog qu'elle ne vire insipide, couper au sécateur ce qui dépasse, à bruler, et se soucier, fourmis, de préparer l'hiver.
Pourtant il me faut bien parler un peu, lacher du lest, lever le doigt bien haut, comme un juron. Qui va dessiner de ses tripes son chagrin ? Qui va quitter la route avant le stop ? Lever le doute sur l'existence des fous ? Marteller ses besoins, une absence, celle qui manque ? Qui va gratter l'ennui qui nous couvre, figés ?
Qui portera la bombe, de désespoir et sans besoin de causes ?...
A croire que le poids, trop fort, emporte tout. Ou je recule, ou je bascule. Alors devant le mur déjà construit, acculé volontaire, je persiste... et je saute. Pourvu que ça s'aggrave !!
samedi 6 septembre 2008
Vivre penché
Vivre penché.
Tout en travers attiré hors du cadre
à dépasser.
En suspension au plus prés de l'épaule
prêt à céder.
Vivre tordu.
Comme aimanté à deux pas de la bouche
s'y déporter.
Sans respecter ni le sens ni le code
laisser bruler.
Vivre à l'envers.
Choisir l'appui de parfum saturé
longtemps cherché.
Sur le rocher, bien arrimé au satin de la peau
tout retrouver.
Alors
l'a gravé sur mon dos, le mot. L'a prononcé en chuchottant, en gourmandise, bien souligné du rouge de ses lèvres, griffé à l'ongle, de la main gauche, comme on doit faire quand... tout est sincère.
(toute ressemblance avec des évenements réels ou existants ne serait que pure coincidence)