dimanche 24 janvier 2010

L'histoire aprés...

Elle a suivi la goutte dans sa déroute
du doigt.
Chassé le doute
cherché en elle et dans son coeur dentelle

Un objet contondant pour arrondir les angles
pour frapper sur la table marquer jusqu'au dedans
laisser sa trace savoir d'ou elle vient.

Délaisser les mots pour les traits
elle y pense elle pourrai
abandonner ceder au désespoir
elle peut aussi se laisser choir

Mais si c'est un jour gris
à renverser de l'encre
un jour à geindre un jour à peindre
Mais si sa bouche n'ose plus
tracer le destin en alexandrins
elle sait saisir la main lancer l'assaut
mordre d'amour offrir et prendre
poser le pied et entrainer
son spadassin... se perdre... dans son sillage
Elle sait le cri de la victoire
elle sait se recouvrir du drap
et écouter l'histoire
et cette histoire finit toujours bien
... ma puce, alors... dors .

jeudi 14 janvier 2010

Amour


Cheveux touchés de la main effleurés
sensations ville offerte j'en pleurerai
la peau ne se refuse à rien
s'il suffit de tout perdre pour être bien
oublions tout sauf ce qui nous détruit.
Si la vie se la joue coupe de fruits
je la croque et j'en craque, en pressure le jus.
S'il vous plait pas de jugement
sincèrement offert, ému
je porte en moi un gisement
j'aime et je suis aimé
un gisement

dimanche 10 janvier 2010

sortie de doute


Si tout échu
si pèlerin voyage en vain
alors les bras baissés devenus inutiles
n'indiquent plus que gestes
d'obeissance.
Les outils confisqués
et contrôlée notre vitesse
nos corps flashés devenus muets
sourires niais sur des photos
sanctions.
Je te suit tu me fuit
l'absolution récompense la soumission
moutons ou boeufs le choix devenu cornélien
scelle un peu plus nos destinées tracées.
Heureusement plantes gelées repartiront
sorties de route toujours possibles
heureusement pression
rend les combats à perdres
indispensables
Je consomme et je me consumme
ce soir il serai temps
de retrouver l'envie de peindre
j'ai besoin de montrer
que l'envers plus beau que l'endroit
que l'interdit plus exitant

jeudi 31 décembre 2009

Boum !!!


Il est minuit je t'aime
hier je t'aimais moins
demain je t'aime plus.
Il n'y a que moi que je déteste
et je ne suis que dynamite prêt à la dispersion
si tu entends le Boum!!!
ouvre les bras tu sentira mon souffle chaud
Il est minuit je t'aime
et toi... tu m'aimes ?!

jeudi 24 décembre 2009

Sucre et Sel


Sucré salé et les doigts à sucer
traces jusque sur la poignée
lettres d'amour de mon sel saturées
marquées à larme blanche
tout est laché corps froissé à flanché
sur le velin s'est répandu
l'essentiel posé en pâture
le geste suspendu sur le jeu du pendu
pas eu le temps parcourir la surface
trop attiré par l'impression d'espace
que cette feuille est grande !!!
J'ai bonne mine
à ainsi creuser à la pioche
pour quelques grains de sel
quand de nos corps entremélés
n'exhale que le goût du sucre
chauffé à caraméliser
quatorziemme dessert, le lien.
Sucré salé et les doigts à sucer
traces partout
et ce soir de ma langue,
je nettoie... tout .

Merci

dimanche 6 décembre 2009

Soirée Colombe colombine

Un cercle, quelques amis, des mots
soirée colombe Colombine
une photo des grimaces, Anna
un verre, deux, peut être cinq ou six
blanc impression douceur
presqu'une soirée infirmières
rouge de fièvre
c'est le virus mon dieu , vite un vaccin !!
c'est du bonheur mais il est tard je rentre
je rentre mais je l'ai vue
sur l'autoroute
j'ai vu un oiseau blanc
j'ai vu une amie s'envoler
il peut pleuvoir demain ça je m'en fous un peu
j'ai vu des gens heureux
les gens heureux ça rend heureux.

samedi 5 décembre 2009

Une évidence


Si je savais j'inventerai des mots
des mots bizarres tête en bas tête en haut
Si je savais je noierai le poisson
j'enfoncerai les portes ouvertes
martellerai des slogans convenus
injecterai plus de poison
Oui mais voilà je ne sais rien...
J'ai juste en moi une évidence

Si j'avais su bien façonner la construction
les échaffaudages scellés
coeur riveté à corps
sentiments bétonnés.
Si j'y croyais vraiment
le batiment s'élèverai encore
jamais fini, toujours plus haut
une marche aprés l'autre en mouvement perpétuel
enchainant les étages fuyant vers un sommet
inaccessible toujours plus attirant
sommet ou l'air nous manque
à bout de souffle juste la force
de murmurer contre elle
avant d'abandonner de peur d'entendre la réponse
mains collés aux oreilles
A peine vue et toute une évidence
survivre à cette guerre, mourir d'une mauvaise paix ?

samedi 14 novembre 2009

Contre-sens


Perdus sur une route GPS oublié
naufragés volontaires sans boussole embarquée
ciel nuageux à se fier aux étoiles
nous voilà piégés dans la toile.
Ainsi tout est possible et c'est heureux
le coeur mangé de cicatrices le corps bleu
maintien de la vitesse et entretien des doutes
surtout bien éviter, bien éviter les autoroutes
car à payer trés cher j'aimerai mieux
froler les arbres, pas celui là, pas maintenant
attendre encore , encore un peu
écrire.

Je suis velour tu es de soie
se pressent les étoles en nos doigts affolés
tu pleures en moi j'écris en toi
sur les murs du désirs je dépose les lés
Quelle aventure notre aventure
qu'elle drôle de guerre
j'aime à recevoir ces blessures
même soigné j'en reste à terre
quelle aventure notre aventure
elle est si belle la galère
et ce parfum m'entrainerai partout.

On reste et c'est heureux
bon à pièger bête à bêler
on flaire tous les leurres
on allume la flamme du bûcher
pour s'y jeter
attirés par le feu attisés par le jeu
quelle aventure notre aventure
la partie terminée à relancer les dés
pour à nouveau marcher dans le sillage
à suivre le parfum
à s'accrocher au bras
à se saisir du doigt
et enfin le silence


" la superbe" de Benjamin Biolay, quelle aventure pour les coeurs bleus

Pas celui là pas maintenant, attendre encore, encore un peu... le prochain




vendredi 30 octobre 2009

"Animal on est mal"


Marcher tout droit ne se peut pas
on s'arrête pour boire
les animaux ont besoin d'eau
ainsi se retrouve t'on boeufs
au bord des flaques.

Rester debout ne se peut pas
on s'allonge par terre
on se courbe on mendie
ainsi vivent les chiens
par le collier liés.

Brûler sa vie ne se peut pas
les courageux n'existent plus
on ne s'échappe pas du train
les animaux s'y trouvent au chaud
guettant la fin.

Aimer toujours ne se peut pas
le sentiment est dépassé
on ne laisse personne éclore
en animal on est bien mal
on est si mal qu'on se croit homme

lundi 26 octobre 2009

S'il gèle


S'il se sent bien ainsi
s'il ne parle plus d'elle
tout n'est que pâte à moduler
miroir à inverser
triste façade.
S'il compte moins les jours passés
s'il porte beau
tout n'est que fleurs séchées
terres à abandonner
l'hiver

mercredi 21 octobre 2009

Un Blog à sang


Le voici le voilà mon avis
sur la vie.
Les voici les voilà
mes envies.
Les mains pleines de couleurs
le coeur gonflé jusqu'à craquer
et dans les bras comme de la soie
c'est juste toi.

Le voici le voilà
le grand trouble.
Les voici les voilà
ces pulsions drapeau noir.
Blessures d'immobillisme
à ramasser des pierres gardées en poche
alors qu'il n'est d'intéressant que deux choses
l'amour et la colère
et tout le reste me fait chier

vendredi 16 octobre 2009

Une île


Il est une île cernée de fonds profonds
il est une île inabordable...


Une chambre à coucher
un lit pour s'y glisser
une glycine.
Une amie à aimer
des enfants 1, 2, 3
des gens qui passent.
Quelques mains à serrer
un regret bien rangé
quelques secrets bien cachetés.
Et toutaubord, sur la falaise
toujours une issue préservée.
Une chanson qui fait sourire
un stylo et un bloc
des mots des mots à triturer.
Une démarche mal assurée
bien incapable de filer droit
toujours surpris.
Il est une île impossible à trouver
il est une île difficile à défendre.

jeudi 1 octobre 2009

Fiction friction


Car aprés tout et 1 et 2
tout va par deux
matin et soir
début et fin
amour et haine
tartine et nutella
ta main la mienne
tes yeux
et mes allers et tes retours
sur un pied ou sur l'autre
tel couteau et fourchette, complémentaires.
Tout va par deux
et nous allons et l'un et l'autre
se privant l'un de l'autre
Car aprés tout tout n'est que flou
sur le devant ou sur l'arrière
les mots choisis ceux oubliés
les gestes faits ceux retenus
trop de mouvements peu de pauses
tout en marchant je tremble de n'en saisir le sens
comment vas tu me dire
car aprés tout il faudra bien
si tes mots ne sont pas les miens
que je l'entende enfin et bien en face
la confession déclaration... " je t'aime aussi"

vendredi 11 septembre 2009

La chasse aux clous


Suis parti ce matin
Un marteau à la main arpenter les soupentes
de portées en figures libres, j'en danse
ouverte la chasse aux clous c'est pas malin
mais ça détend et n'engage à rien.

Taper en décadence à travers les étoiles
étoiles d'araignées arrimées à l'outil
le fil fin comme un cil prépare l'anévrisme
il s'en faut de trés peu tant pis je monte
accroché à l'echelle en route pour babel
sans alimentation vivre sur ses réserves
pour une fois suis dans les clous
et je filerai droit de l'un à l'autre
en voici un, un autre
un pour papa, un clou sans tête
un dernier coup alors et le plus fort
par dépit ou dégout
puis négocier le saut en visant les égouts
glisser sur le cloaque portera vers la mer
dés les premières vagues hisser les voiles
hisser les voiles bon sang et se foutre du reste
je suis en fuite et je ne veux rien réparer.

repartir pour un an de plus ?

mardi 8 septembre 2009

Si ce n'est toi !!!


L'était plus là Toutaubord, l'était parti
évanoui et le corps et l'esprit.
De réflexions en réfections un peu comme en vacances
les yeux mi-clos bercé par la balance.
Un été difficile
mais des moments magiques
Peut être celui là
restera.
Au repos sur la plage
protégé par le fil
des esquifs qui défilent
ou allongé sous les étoiles
collé au corps, prés du bonheur
comme à deux doigts
noyé dans la fragance.
Je repartirai avec elle persuadé
que je la garderai
parce que la route est faite ainsi
parce que la vie ne mêne à rien sinon
parce que les jardin dépérissent de sècheresse
parce'qu'au matin et jusqu'au soir
parce'qu'une fois la nuit tombée
les draps poussés et les corps dénudés
il n'existe plus rien
si ce n'est que le supperflu
les coups au coeur et les mains accrochées
le supperflu qui nous fait croire
à une histoire, chancelante et sans gloire...

Bonjour moi ça va bien et vous ?

samedi 5 septembre 2009

Pas glop pas glop !!

Quelques jours de vacances , des problèmes de connection internet et voilà le temps qui passe mais l'envie est toujours là et je reviens bientôt ( entre temps un déménagement). Merci

lundi 17 août 2009

Babel


Je n'ai rien regardé
je n'ai fait que rouler
perdu dans mes pensées
quelque part en apnée

S'écoule doucement
le suc, l'essence
se vide lentement
d'essentiel et de sens

Des étoiles en plein jour
ébloui pour toujours
accident de parcours
j'en reste aveugle et sourd

S'écoulent doucement
les souvenirs la peine
se vident lentement
amour et haine

Condamné à trembler
sur le mur appuyé
finir agenouillé
je n'ai rien à pleurer

S'écoule doucement
le coeur d'entre les cils
s'enroule lentement
le fil

S'écoule doucement
et le sucre et le sel
s'écroule lentement
Babel

vendredi 14 août 2009

Celles...

Des mots encore des mots
je n'y peux rien c'est surement le stylo
qui pleure de trop d'encre
je n'y peux rien les mots sont des salauds
se posent ou bon leur semble
sur cette feuille ainsi.
Iraient tyrans jusqu'a marquer la peau
s'ils le pouvaient
en tatouage sur ton dos.
Des mots il n'y a rien d'autre
et c'est à peine suffisant
pour arrêter le tremblement
la main à tellement peur
des mots à venir pour la suite.

En tout cas ceux là resteront, je vais, moi, les écrire partout.


Je vais m'échouer sur le ventre
blanc.
Passer le temps à détourer
grains et volumes.
Je veux aller forcer la porte
sans prévenir et d'une main.
Ensuite et par millions... me perdre en toi.

Je veux un nouveau cri et un cri à nouveau.

... qui manquent