Emporté par le poids,
chargé de liens,
tout doucement m'enfonce.
Sur le côté poussent des ronces
mais s'accrocher ne sert à rien
pas de racines rien ne résiste.
Plaisir malsain de se sentir happé baigné de boue.
Convenons en, mettre le casque et s'attacher ne résoud rien
quand se délite et s'effiloche ainsi le coeur, comprendre
qu'il est venu le temps, c'est le moment
de procéder à la bascule
à la bascule des sentiments.
samedi 16 mai 2009
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Bonjour je découvre votre blog que de poemes que j'aime lire merci
RépondreSupprimerJe me suis penchée, je bascule avec vous. S
RépondreSupprimerAvec les ronces et tout.. on penserai presque à l'homme au bois dormant...
RépondreSupprimerFonce !
RépondreSupprimerdemain sera un autre jour...
RépondreSupprimerMais il le sait et il s'en sort trés bien. Ses enfants, ses amis, une amie peut être ? J'ai confiance et je l'aime. Bises cher thierry
RépondreSupprimerCelle qui doute de rien.
Rénica, demain je dévoile tout (une mise à nu) Bises
RépondreSupprimerCelle qui doute..., et qui ose enfin. A+
Lucia, je suis à fond et t'embrasse avec C
elle-C-dit, serai-je le prince, super
France, merci de tes pas
sables mouvants, sables émouvants... Reste toutaubord, tu ne crains rien
RépondreSupprimerMagnifique poeme! Se laisser glisser...
RépondreSupprimermerci de ta visite chez moi :o)
C'est basculer ou s'enliser alors le choix sera le bon . A +
RépondreSupprimerBasculer, bifurquer, continuer, recommencer.
RépondreSupprimerLa vie, l'amour c'est comme ça.
Mais enlève la boue, c'est mieux.
;-))
Bises Thierry.
Je pars travailler...
C le moment
RépondreSupprimerle bon moment
Celui où fleurit le chèvrefeuille
C le temps
le temps venu
Celui où murissent les blès
C'est l'instant
l'instant propice
pour basculer, tomber
dans les bras qui se tendent
pour se laisser porter, léger
par les fils doucement tissés
suivre le bout des doigts
et trouver la clé
le clé des champs
C...si doux
Basculer c'est avancer:)
RépondreSupprimerTa peine est immense car elle semble récente..le temps efface tout..ce n'est pas un cliché. :)
Le temps n'efface rien, le temps détruit, je ne veux rien détruire. Merci Noese
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