dimanche 31 août 2008

Une perle


Trouvé une perle.
Celui qui l'a perdue se taise
on ne néglige pas ainsi un fruit aussi parfait.

Et devenir reptile

Marche les yeux baissés, à regarder le sol, envahi, noyé, plonger dans les buissons sous les roseaux. Se trainer crocodile, ramper lézard, glisser serpent, fier d'être à plat , un reptile, à ses pieds gémissant sifflant. Mordiller le chainon, se lover sur le piège, autour de la perle enroulé et sur la nacre bientôt soudé se retrouver pendu au fil, dans le collier, prés de son cou.
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Ma déclaration (texte d'Annelise du 06.09.08)
J'ai voulu faire ma déclaration. Avec ma feuille et mon stylo en mains je suis allée voir mon ami et lui ai dit: "j'écris une déclaration d'amour pour toi".
Il m'a répondu: "mais je sais déjà tout, tu m'aime! et moi aussi je t'aime !".
Alors plus rien à dire et la déclaration c'est lui qui me l'a faite. Ce soir là j'ai noté mes deux phrases et puis, je suis allée l'aimer un peu. Merci.
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.Quand j'aime (texte de S du 12.09.08)
Quand j'aime je compte.
Les jours, les nuits, les fois ou oui, les fois ou non,
les mots en trop, les mots en manque.
Quand j'aime je compte trop... l'amour ne se calcule pas.

lundi 25 août 2008

De la lumière !!


Ce soir c'est bizarre la lumière est revenue,
la porte est restée ouverte, il a eu faim, de tout ce qui restait.

Est parti dans le jardin,
sans avoir froid.
A remarqué des changements.
A senti une présence, c'était lui, qui existait.
Demain il recommencera,
ira plus loin,
ne s'arrêtera pas,
n'écoutera plus rien,
à marcher les mains tendues,
jusqu'a sentir, jusqu'a saisir, jusqu'a sortir... du trou.

mercredi 20 août 2008

Il y a comme un sentiment...

Couchée prés de la porte
elle reste, blottie,
attentive à ce qu'apporte
le vent, la pluie.
C'est un chant de fin du monde
annonciateur d'un désastre.
C'est un long torrent acide
sur la peau nue du bonheur.
Poussé le dernier cri
qu'est ce qui reste ?
Marque des doigts sur le sein,
le murmure sur la peau,
de la douceur, des mots
les carresses et puis ce lien...
Enfin chuchotée l'envie

énoncée la dépendance
et tout ce que l'on garde... est... beau.

Je crois qu'il l'aime. (je sais qu'il l'aime)

A choisir...

Il voulait finir sa vie
à une branche ou à un clou.
Corde en écharpe au cou
à se ballancer comme un fruit.
Se pendre pour se répandre
se liquéfier, s'épandre
s'infiltrer et disparaitre.
Branche fine, clou mal placé
lien effilé, corps peu enclin
à se voir ainsi traité?
Sur une chaise du jardin
... il se ballance... en cadence.

lundi 18 août 2008

Duel à coeur ouvert

(photo tn)

Moins que rien contre
mieux que tout
comme une image à gagner,
volée
tout s'accompli tout se forme
quand le destin laisse filer
toute blessure doit se montrer.
Duel à coeur ouvert
la partie est lancée
mon arme pleure le sang
qu'elle ne pourra verser.
Je t'ai marqué
tu m'as marqué
garde la trace.

Moins que rien contre
mieux que tout
la touche est au visage
l'estafilade signe le coeur
mes yeux sont secs
cette blessure est un bonheur.
Tu m'as marqué
tu m'as soigné
de ce duel il restera des traces.

samedi 16 août 2008

mardi 12 août 2008

on y était presque...

(photo tn)

Je t'ai croisé sans doute
si vite j'allais bien trop vite
Je t'ai touché je crois
si j'avais su j'aurai saisi la main
Tu as souri peut être
je n'ai rien vu

le temps se fout de nous
l'amour pour lui n'est qu'un effort de trop
toujours plus nous marque la peau
je n'irai plus que protégé d'un loup

Rendez vous au prochain passage ou nous serons moins sages
enlèverons nos carapaces
repartirons en sens inverse
jusqu'au maximum ... de nos laisses.

mardi 5 août 2008

j'ouvre, j'ouvre pas ! ?


J'en suis resté
pieds dans la glaise, debout décapité
Je finirai,
tête au frigo,compartiment légumes.J'ai froid.
Pourtant :
j'attends son heure, porte entrouverte
quand l'assassin vient contempler son oeuvre
et que mes tremblements comme ronronnements
l'émeuvent.
Que son doigt sur ma bouche figée givrée, glisse,
s'attarde sur la coupe marquée de la hache
puis revient sur mon front ou se pose un glaçon.
Perdu connaissance, assiste à la naissance
d'une idylle
entre un bourreau channellisé
et sa victime tranchée stockée
en vitrine réfrigérée.
Sera exposé à perpette, ma tête,
déja périmée déjà blette
ou me réveillerai, enfin
en sueur
pour me précipiter face à la porte... du frigo.
Saleté de rêve...