vendredi 30 octobre 2009

"Animal on est mal"


Marcher tout droit ne se peut pas
on s'arrête pour boire
les animaux ont besoin d'eau
ainsi se retrouve t'on boeufs
au bord des flaques.

Rester debout ne se peut pas
on s'allonge par terre
on se courbe on mendie
ainsi vivent les chiens
par le collier liés.

Brûler sa vie ne se peut pas
les courageux n'existent plus
on ne s'échappe pas du train
les animaux s'y trouvent au chaud
guettant la fin.

Aimer toujours ne se peut pas
le sentiment est dépassé
on ne laisse personne éclore
en animal on est bien mal
on est si mal qu'on se croit homme

lundi 26 octobre 2009

S'il gèle


S'il se sent bien ainsi
s'il ne parle plus d'elle
tout n'est que pâte à moduler
miroir à inverser
triste façade.
S'il compte moins les jours passés
s'il porte beau
tout n'est que fleurs séchées
terres à abandonner
l'hiver

mercredi 21 octobre 2009

Un Blog à sang


Le voici le voilà mon avis
sur la vie.
Les voici les voilà
mes envies.
Les mains pleines de couleurs
le coeur gonflé jusqu'à craquer
et dans les bras comme de la soie
c'est juste toi.

Le voici le voilà
le grand trouble.
Les voici les voilà
ces pulsions drapeau noir.
Blessures d'immobillisme
à ramasser des pierres gardées en poche
alors qu'il n'est d'intéressant que deux choses
l'amour et la colère
et tout le reste me fait chier

vendredi 16 octobre 2009

Une île


Il est une île cernée de fonds profonds
il est une île inabordable...


Une chambre à coucher
un lit pour s'y glisser
une glycine.
Une amie à aimer
des enfants 1, 2, 3
des gens qui passent.
Quelques mains à serrer
un regret bien rangé
quelques secrets bien cachetés.
Et toutaubord, sur la falaise
toujours une issue préservée.
Une chanson qui fait sourire
un stylo et un bloc
des mots des mots à triturer.
Une démarche mal assurée
bien incapable de filer droit
toujours surpris.
Il est une île impossible à trouver
il est une île difficile à défendre.

jeudi 1 octobre 2009

Fiction friction


Car aprés tout et 1 et 2
tout va par deux
matin et soir
début et fin
amour et haine
tartine et nutella
ta main la mienne
tes yeux
et mes allers et tes retours
sur un pied ou sur l'autre
tel couteau et fourchette, complémentaires.
Tout va par deux
et nous allons et l'un et l'autre
se privant l'un de l'autre
Car aprés tout tout n'est que flou
sur le devant ou sur l'arrière
les mots choisis ceux oubliés
les gestes faits ceux retenus
trop de mouvements peu de pauses
tout en marchant je tremble de n'en saisir le sens
comment vas tu me dire
car aprés tout il faudra bien
si tes mots ne sont pas les miens
que je l'entende enfin et bien en face
la confession déclaration... " je t'aime aussi"

vendredi 11 septembre 2009

La chasse aux clous


Suis parti ce matin
Un marteau à la main arpenter les soupentes
de portées en figures libres, j'en danse
ouverte la chasse aux clous c'est pas malin
mais ça détend et n'engage à rien.

Taper en décadence à travers les étoiles
étoiles d'araignées arrimées à l'outil
le fil fin comme un cil prépare l'anévrisme
il s'en faut de trés peu tant pis je monte
accroché à l'echelle en route pour babel
sans alimentation vivre sur ses réserves
pour une fois suis dans les clous
et je filerai droit de l'un à l'autre
en voici un, un autre
un pour papa, un clou sans tête
un dernier coup alors et le plus fort
par dépit ou dégout
puis négocier le saut en visant les égouts
glisser sur le cloaque portera vers la mer
dés les premières vagues hisser les voiles
hisser les voiles bon sang et se foutre du reste
je suis en fuite et je ne veux rien réparer.

repartir pour un an de plus ?

mardi 8 septembre 2009

Si ce n'est toi !!!


L'était plus là Toutaubord, l'était parti
évanoui et le corps et l'esprit.
De réflexions en réfections un peu comme en vacances
les yeux mi-clos bercé par la balance.
Un été difficile
mais des moments magiques
Peut être celui là
restera.
Au repos sur la plage
protégé par le fil
des esquifs qui défilent
ou allongé sous les étoiles
collé au corps, prés du bonheur
comme à deux doigts
noyé dans la fragance.
Je repartirai avec elle persuadé
que je la garderai
parce que la route est faite ainsi
parce que la vie ne mêne à rien sinon
parce que les jardin dépérissent de sècheresse
parce'qu'au matin et jusqu'au soir
parce'qu'une fois la nuit tombée
les draps poussés et les corps dénudés
il n'existe plus rien
si ce n'est que le supperflu
les coups au coeur et les mains accrochées
le supperflu qui nous fait croire
à une histoire, chancelante et sans gloire...

Bonjour moi ça va bien et vous ?

samedi 5 septembre 2009

Pas glop pas glop !!

Quelques jours de vacances , des problèmes de connection internet et voilà le temps qui passe mais l'envie est toujours là et je reviens bientôt ( entre temps un déménagement). Merci

lundi 17 août 2009

Babel


Je n'ai rien regardé
je n'ai fait que rouler
perdu dans mes pensées
quelque part en apnée

S'écoule doucement
le suc, l'essence
se vide lentement
d'essentiel et de sens

Des étoiles en plein jour
ébloui pour toujours
accident de parcours
j'en reste aveugle et sourd

S'écoulent doucement
les souvenirs la peine
se vident lentement
amour et haine

Condamné à trembler
sur le mur appuyé
finir agenouillé
je n'ai rien à pleurer

S'écoule doucement
le coeur d'entre les cils
s'enroule lentement
le fil

S'écoule doucement
et le sucre et le sel
s'écroule lentement
Babel

vendredi 14 août 2009

Celles...

Des mots encore des mots
je n'y peux rien c'est surement le stylo
qui pleure de trop d'encre
je n'y peux rien les mots sont des salauds
se posent ou bon leur semble
sur cette feuille ainsi.
Iraient tyrans jusqu'a marquer la peau
s'ils le pouvaient
en tatouage sur ton dos.
Des mots il n'y a rien d'autre
et c'est à peine suffisant
pour arrêter le tremblement
la main à tellement peur
des mots à venir pour la suite.

En tout cas ceux là resteront, je vais, moi, les écrire partout.


Je vais m'échouer sur le ventre
blanc.
Passer le temps à détourer
grains et volumes.
Je veux aller forcer la porte
sans prévenir et d'une main.
Ensuite et par millions... me perdre en toi.

Je veux un nouveau cri et un cri à nouveau.

... qui manquent

dimanche 2 août 2009

Calvaire


J'ai promené la main sur sa poitrine
j'ai accroché sa bouche.
J'ai prononcé le mot qui effarouche
j'ai entendu le cri.

J'ai retenu le plaisir qui montait
j'ai plongé dans ses yeux.
J'ai préféré ignorer les issues
j'ai mordu dans le sein.

J'ai refusé d'abandonner l'idée
j'ai déployé mes bras.
J'ai lentement ficelé notre amour
j'ai de la chance... elle dort et je l'aime pour deux
C'est épuisant d'aimer pour deux

lundi 27 juillet 2009

Marin


Tout soft en retenue la voix, le geste
tenu le coeur tenu
soufflés tout en douceur les mots
tellement serrés les fils
incrustés dans la peau.
Surchargé d'émotions le corps
s'est bloqué en pression s'essouffle,
ne se mesure plus tension
tout doucement s'éteint de trop de flammes.
Pesante l'obligation de présenter visage sage
Troublant l'effet contraste plaisir et convenance,
trop évident pas à sa place à cette table
impossible à mener convalescence

Gare à l'orage !!!

Goute de pluie doit laver tous les doutes
doit nettoyer la suie et dégager la route
humidité peut relancer la floraison
presqu'à souhaiter averses , innondations
radeau y sera bien à la dérive
s'attelera à éviter les rives
chaloupe affrontera et passera premières vagues
emportera au loin la raison qui divague
navire offrira une vue plus large
permettant enfin briser le barrage
J'ai peur, un mur devant les yeux
une vague peut être ?
mais ce n'est pourtant rien
rien d'autre qu'une larme
opiniatre à ne rien voir
il n'y a que moi dans le mirroir
la belle image le beau mirage
du vent et les prémices d'un beau naufrage
celui d'une histoire .
si au moins mémoire
acceptait le terme !

Il était une fois, une souris grise. Elle vivait à la campagne et n'avait pas de nom, trop lourd à porter un nom!
Un jour elle se dit "marre des broussailles je vais à la ville"
Courrir à St Chaptes, le bus de l'agglo et la voilà vite en plein coeur de Nîmes...

samedi 18 juillet 2009

Dans les cendres




Dans les cendres chaudes j'ai posé le pied
douce sensation, chaleur du baiser
le cri maitrisé s'apaise la transe
aprés le brasier glisse le silence.
.
C'est dans le vent c'est hors du temps
que le corps existe en mouvements lents
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur un peu reprend la balance.
.
En suivant le fil tressé des envies
au cheminement parfois chaotique
de drôles d'envies pour une drôle de vie
je sais ou je vais j'ai l'âme agonique.
.
C'est dans l'élan c'est hors du temps
que le corps exprime ce qui manque tant
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur déjà la raison efface.
.
Luttant dans la lie grise du destin
je remonterai l'envers du chemin
jusqu'a lui sertir à nouveau le cou
je serai support elle sera bijou.
.
C'est dans le rêve c'est hors du temps
que le corps exhale l'idée de brûler
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur enfin peut se consumer.
.
J'irai dans les cendres et je brûlerai...
.
.
.
... comme dans un jeu ou les formes s'emboitent ...

jeudi 16 juillet 2009

Famine ... et... Septembre


Léger léger tout n'est que sable et lin
baisers lancés se jettent sur le dos
baisers posés continuent d'arpenter la peau
envies et rêves se bousculent sans fin
tout se malaxe et accentu l'écho
mélanges et assemblages ont propagé les maux
caresses encore disponibles en retenue
main prête à patiner le derme
frémit dés que le corps se met à nu
mirage d'un esprit qui ne sait accepter le terme
la fin
la faim sans fin
j'ai toujours faim
c'est fou d'avoir tant faim!
je vais laisser trainer la main...
.
.
.
.
Vraiment aujourd'hui tout va plutôt mieux
mon dieu quelle chance j'ai d'être vivant
pouvoir vous écrire parler de bonheur
les radios sont bonnes et les examens
sains.
Le coeur se remet des claques et des heurts
et s'il ne bat plus il supporte tout.
Vraiment aujourd'hui tout est trop parfait
vivement septembre et ses jours plus courts
pleurer dans le noir nous laisse du temps
et il en faudra pour juger du poids
Mon dieu quelle chance
Vivant
Se laisser porter
Attendre Septembre

jeudi 9 juillet 2009

Qu'importe le flacon


Nos assemblages ont créé le parfum
odeurs partout et rien ne les efface
nos traces occupent tout l'espace
autant de place et tout ce vide !
je l'ai tu l'as cherché.
Conserver les distances évite les frictions
suspendre cotation suscite l'émotion
à l'heure des intérêts qui va tomber ?
Les combattants envoyés dans les cordes
cet épisode aurait fait un carton
celui ou le chagrin s'expose.

Tout en flacon, le bleu ,le gris ,le rose
tout en flocons le blanc
pulvérisé sur le visage ou en tas sur le dos

Les mots les gestes tout en extrème
au ralenti peut-être aurai paré le coup
bien trop rapide l'avant l'aprés.
En point de mire je vois la cible
ne lancerai semonce qu'aprés blessure
j'ai l'agonie heureuse.
La fin marquerai le début
souffrance ou performance s'expose l'animal
tous points comptés pour l'analyse
tous gestes commentés pour statistiques
drôle d'oiseau, ne rentre pas dans le bocal
accepte les conseils mais ne suit que sa route
aurait du mordre ne parle que d'amour
alors ...marqué comme arbre à abattre

Tout en flacon, le bleu, le gris, le rose
tout en flocons le blanc
pulvérisé sur le visage et en tas sur le dos
dans mon malheur j'ai trouvé mon bonheur.

samedi 4 juillet 2009

Autres choix

Brûler Chelsy, il faut surtout brûler.

Léger léger, tout est léger
distrait semble apaisée la faim
prête à l'emploi la vie, docile
soyeux les draps et installé l'été
la main ne cherche plus, le corps toujours collé
facile facile, tout est facile
posés et accrochés les sentiments
posés et accrochés ?
et cette envie bon sang et cette envie !!!
de lancer le compte à rebour, d'improviser une autre suite.

Pesant pesant, tout porte peine
un peu besoin de perturber le plan
difficiles à respecter les consignes et si tentant
d'accélérer le rythme, provocations gratuites
appuyer sur la plaie, grimaces
à dégueuler bile et boyaux
afficher l'autre face
inconvenant bizarre
bien plus fou bien plus vrai
autrement plus grisant
de naviguer au jour le jour
l'embarcation en feu , je brûle et... j'aime ça.

Suite en ZIGZAG

mercredi 1 juillet 2009

Rats


J'abattrai les cloisons je tomberai les constructions
suivi de la vermine, armée
et la raison du plus petit l'emportera.
Appliquerai chorégraphie, gestuelle
danserai sur les immondices, balai
éclairé par la lune, complice
les uns aprés les autres, obstacles en ruine
s'émièterons jusqu'a finir, poussière...
et la foule effrayée se raliera au roi des rats
demandera sa récompense, se souviendra du geste
exécutera le salut, postera les missives, vidange.
Et quand seront tous là et que le jour se lèvera
pourront se regarder en face, verifier la défaite
les valeureux
n'oseront plus ouvrir les yeux,
repartiront en se disant:
"Dans 60 ans peut être?",
ne se souviendront pas qu'hier déjà, que demain surement
prêts à tout cautionner dés que le noir...
mais le soleil reviens et les outils changent d'usage
les langues s'autorisent à demander pardon, prier.
les corps se plient et les salissures essuyées
Alors tout passe, tout en vitesse, tout de travers
jamais solide l'ossature
jamais refermées les blessures
toutes les mains glacées
tout en limite, extrème
tous les plats sans saveur
et nos histoires aussi, à peine supportables
tout apprêtés pour la photo
tout sourires et dents blanches... pour la photo
alors que déjà il fait sombre et que les premiers rangs piétinent
l'armée des ombres attends les ordres
en embuscade, prés de chez vous
hier Hennin Beaumont et demain ?...






samedi 20 juin 2009

Une souris verte...


Enroulé à la main, lové contre le sein, blotti au creux des reins...
mon sang froid reptilien se nourrit de son feu.
Il faut changer pourtant, abandonner l'abri !
Vider ses poches sur la table
bouts de papiers griffés de mots, monnaie
quitter pantalon et chemise, nu
partir à pieds rien sur le dos
caprice osé, il faut oser s'enfuir dans la rosée
demain la vent, la pluie
et puis la nuit ... s'en fout!
chantera sa chanson:



"Une souris verte
qui courait dans l'herbe
je la matte au fond des yeux
je sais je fais des envieux
ceux là qui me disent
croquer des cerises
brise les banquises
affole la bise... "

A travers champs laisser des traces
du monde partout du monde, même la nuit
et des questions, la peur sur les visages
courir plus vite
le premier arrivé au pont aura la solution
mais là aussi du monde !
le spectacle était il prévu ?
Peut être même des volontaires pour aider à sauter
"j'y étais j'ai touché la bête
méchante et agressive
mais nous étions nombreux sur elle
avons pu la pincer la mordre avant de la jeter
fait moins la fière écrasée sur les pierres
va nous polluer la vue de quelques temps encore
puis vermine saura y faire à dépecer,
alors enfin...nous serons bien,
libres de chercher à nouveau...une autre cible."

Couché, la tête sur le rocher, je dors enfin
je rêve que je cours encore
je pense à Diosamante, la fin de son histoire
Jodorowski, le fou, abhorre le respectable
et c'est trés bien. Cessons de méditer !
Il me reste des choses à faire,
tout à l'envers ce sera mieux et vrai
rentrer dire à C qu'elle me manque
reprendre la mesure
entre un amour qui meurt et un qui nait
préparer la déclaration :
"ma chère C, je remarque que mes tourments
grandissent quand vous vous éloignez!
est-ce donc de l'amour?
je crois."

Humm, encore faudrait il que je puisse
me l'avouer à moi !
Mais qu'il est long! mais qu'il est bête!
Tiens, l'a presque mérité ...
le saut...
du haut du parapet.!!!