vendredi 21 octobre 2011

Je, tu, nous...

Je tuer moi
tu vouer moi
nous jouons ou, à quoi ?
A voir ou à revoir
à tout défaire
ou hisser sur un site
ardeur à déclamer conquête
et mon drapeau moulé
sur grain de chaux, ta peau, à toi
enroulée sur tout moi
émois émois reste un peu là
ruisseau ose couler rimel et larmes
sécressions sous passions
je tu et nous
noyade c'est au mieux
le reste ... c'est comme on veut.

samedi 15 octobre 2011

"Quand j'aime" et autres...




Quand j'aime

Quand j'aime je compte
les jours, les nuits,
les fois ou oui, les fois ou non,
les mots en trop les mots en manque
Quand j'aime je compte trop
l'amour ne se calcule pas.



Nos fils

A se croiser, se suivre, se doubler
s'y croire, se la jouer
nos fils entremélés nous rappelent qu'il y a
un début et une fin de part et d'autre...
d'un enchevètrement sans nom.



Tout ce qui se fait

Tout ce qui se fait se paie
rien ne se perd
j'ai même gardé la facture
si d'aventure de mon pied
je révélais ton ossature.
Alors entre tes dents...
je glisserai la note.

A padre



Mon île


Il est une île cernée de fonds profonds

il est une île inabordable




Le goût


Goût sur la langue sel de la peau

Goût en mémoire calé en fond d'écran

Partout ou la main passe se presseront les lèvres

Un goût des goûts, plus rien n'est dégoutant

Sitôt les yeux fermés plaisir ruisselle

Un goût des goûts tout est à l'avenant

Lentement le désir porte mon envie d'elle.





jeudi 13 octobre 2011

3ème oeil



Eructation providentielle
ainsi s'occupera de tout
soucis du plaisir visuel
sous agression focale
De mon doigt qui ne montre plus
à cet oeil-oeilleton lié
rivé trop occupé
pour ne participer à rien
un pas de plus vers l'au-dessous
vers l'en-dedans.

dimanche 9 octobre 2011

Usure





Un autre jour et tout se pose

des imbrications se délitent, assemblages à d'autres doses

Silence et ombres s'associent

vitesse lente sous des ouvertures choisies

Matin, le temps est fou de continuer

juste un pas dehors et c'est fait

Usure, affaissement et polissage

tout doux, le monde au lever parait sage

jusqu'au déluge