lundi 31 mai 2010

Vu d'en haut, vu d'en bas


Montés, entre les gouttes évaporées, jusqu'aux nuages
dans le silence et dans les brumes s'effraient les anges.
C'est de là haut que se constatent les naufrages
c'est loin de tout que se mesurent les ravages.
Printemps pluvieux dont nous nous souviendrons
chemins boueux et sentiments décomposés
tous les efforts pour avancer au mieux nous blesserons
souillés et fatigués nous voilà enlisés
ainsi toutes traces effacées
et cette idée lancée d'un ailleurs surprenant
nous servira un épilogue désespérant.

La vie est belle les caresses n'engagent en rien .
Sur son coeur je me presse, ses seins sont les plus beaux,
une âme éblouissante qui change tout en or ,
aucun plaquage sur la surface la sincérité s'y expose.
C'est le temps des cerises il faut mordre les fruits
à peine entre les dents la pulpe se répands
la bouche en est friande les insectes butinerons
sur le corps épuisé allongé au soleil taché de suc
ultime choix ultime offrande
un ventre ou festoyer... à coups de langues
une carcasse en devenir
la fin et le début ou du plaisir à accepter... tout simplement

7 commentaires:

  1. Un beau mélange, une vie digne de ce nom, des question des réponses et toujours cette envie de ne pas subir et d'apprécier.
    Heureusement le volonté d'aimer est la plus forte.
    "y'a une route, on la prend qu'est ce que ça coute ?" Bises S

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  2. os corpus espelham a vontade da alma...

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  3. Le corps appelle la volonté de l'esprit ? Hum , suis pas sur d'avoir tout saisi mais ce sont des mots et c'est bien

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  4. Toute caresse est un engagement... au moins jusqu' à demain. salutations, toutaubord!

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  5. Hey Tim thank . My english is very small.

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  6. Humm...... Ce texte est l'interdit dans la permission. Quand on se permet l'interdit, on en ressort comblé et vidé à la fois...

    Quelle vie de paradoxes...

    Bizouxxx, beau poète!
    -xxxx-

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