jeudi 31 décembre 2009

Boum !!!


Il est minuit je t'aime
hier je t'aimais moins
demain je t'aime plus.
Il n'y a que moi que je déteste
et je ne suis que dynamite prêt à la dispersion
si tu entends le Boum!!!
ouvre les bras tu sentira mon souffle chaud
Il est minuit je t'aime
et toi... tu m'aimes ?!

jeudi 24 décembre 2009

Sucre et Sel


Sucré salé et les doigts à sucer
traces jusque sur la poignée
lettres d'amour de mon sel saturées
marquées à larme blanche
tout est laché corps froissé à flanché
sur le velin s'est répandu
l'essentiel posé en pâture
le geste suspendu sur le jeu du pendu
pas eu le temps parcourir la surface
trop attiré par l'impression d'espace
que cette feuille est grande !!!
J'ai bonne mine
à ainsi creuser à la pioche
pour quelques grains de sel
quand de nos corps entremélés
n'exhale que le goût du sucre
chauffé à caraméliser
quatorziemme dessert, le lien.
Sucré salé et les doigts à sucer
traces partout
et ce soir de ma langue,
je nettoie... tout .

Merci

dimanche 6 décembre 2009

Soirée Colombe colombine

Un cercle, quelques amis, des mots
soirée colombe Colombine
une photo des grimaces, Anna
un verre, deux, peut être cinq ou six
blanc impression douceur
presqu'une soirée infirmières
rouge de fièvre
c'est le virus mon dieu , vite un vaccin !!
c'est du bonheur mais il est tard je rentre
je rentre mais je l'ai vue
sur l'autoroute
j'ai vu un oiseau blanc
j'ai vu une amie s'envoler
il peut pleuvoir demain ça je m'en fous un peu
j'ai vu des gens heureux
les gens heureux ça rend heureux.

samedi 5 décembre 2009

Une évidence


Si je savais j'inventerai des mots
des mots bizarres tête en bas tête en haut
Si je savais je noierai le poisson
j'enfoncerai les portes ouvertes
martellerai des slogans convenus
injecterai plus de poison
Oui mais voilà je ne sais rien...
J'ai juste en moi une évidence

Si j'avais su bien façonner la construction
les échaffaudages scellés
coeur riveté à corps
sentiments bétonnés.
Si j'y croyais vraiment
le batiment s'élèverai encore
jamais fini, toujours plus haut
une marche aprés l'autre en mouvement perpétuel
enchainant les étages fuyant vers un sommet
inaccessible toujours plus attirant
sommet ou l'air nous manque
à bout de souffle juste la force
de murmurer contre elle
avant d'abandonner de peur d'entendre la réponse
mains collés aux oreilles
A peine vue et toute une évidence
survivre à cette guerre, mourir d'une mauvaise paix ?