J'abattrai les cloisons je tomberai les constructions
suivi de la vermine, armée
et la raison du plus petit l'emportera.
Appliquerai chorégraphie, gestuelle
danserai sur les immondices, balai
éclairé par la lune, complice
les uns aprés les autres, obstacles en ruine
s'émièterons jusqu'a finir, poussière...
et la foule effrayée se raliera au roi des rats
demandera sa récompense, se souviendra du geste
exécutera le salut, postera les missives, vidange.
Et quand seront tous là et que le jour se lèvera
pourront se regarder en face, verifier la défaite
les valeureux
n'oseront plus ouvrir les yeux,
repartiront en se disant:
"Dans 60 ans peut être?",
ne se souviendront pas qu'hier déjà, que demain surement
prêts à tout cautionner dés que le noir...
mais le soleil reviens et les outils changent d'usage
les langues s'autorisent à demander pardon, prier.
les corps se plient et les salissures essuyées
Alors tout passe, tout en vitesse, tout de travers
jamais solide l'ossature
jamais refermées les blessures
toutes les mains glacées
tout en limite, extrème
tous les plats sans saveur
et nos histoires aussi, à peine supportables
tout apprêtés pour la photo
tout sourires et dents blanches... pour la photo
alors que déjà il fait sombre et que les premiers rangs piétinent
l'armée des ombres attends les ordres
en embuscade, prés de chez vous
hier Hennin Beaumont et demain ?...
Toujours direct et sans détours, n'ont qu'a bien se tenir. Amicalement
RépondreSupprimerToujours en embuscade la vermine, suffiet de laisser faire et contamine sans bruits. Bravo
RépondreSupprimerTe reconnais bien là! grand fou . T'aime . Bises amicales
RépondreSupprimer