Musicien
ébéniste
architecte maçon
cinéaste
voyageur sans mémoire
père mari amant
souffleur de verre
artiste peintre
écrivain.
Sans visage et sans peau
invisible
assis dans l'ombre
caché dans un grenier
jamais sur la photo
sans voix respiration bloquée
coeur arrêté.
Incontrolable
insatisfait chronique
charmeur
bien fait mais trop petit
attentionné
narcissique
égoiste
bien trop indépendant
moqueur.
Ce que l'on est , ce que l'on est pas
ce que l'on fait, écrit ou dit
et nos désirs et nos passions
nos joies nos peines
et ce besoin de se sentir aimé
et cette envie de partager
et ces larmes encore à couler
et ces drames à venir
et cette main si chaude
et cette peau touchée hier
et ces cheveux et le sommeil qui ne vient pas
et sur l'épaule ce baiser si discret
et ce qui a été
et ce besoin d'y croire encore
vivre dans les nuages
préparer des projets
je veux un saut à l'élastique
je veux plonger dans l'eau
je veux courir sur les rochers
dans les bois chercher des chataignes
je veux dormir sur une plage
je veux une main sur le cou
je veux nu sur le sable chaud
des mots
et du soleil
et le saut sera beau
(et l'élastique !!! Flute , j'ai oublié l'élastique !)
vendredi 24 avril 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Oui mais un saut , sans élastique ! ?
RépondreSupprimerSI J'OSAIS
RépondreSupprimerVous que parfois je vois
Passer près de chez moi
Savez-vous que mon coeur
Voudrait choyer vos heures
Je n’ose pas vous le dire
Mais en moi tout conspire
A faire le premier pas
Vers vos charmants appâts
Dans mes rêves je nous vois
Amants et plein de joie
Et cherche entre deux soupirs
Comment faire pour s’unir
Et si la prochaine fois
Quand vous irez par là
J’osais briser mes peurs
Pour tenter notre bonheur
DI
inventaire craché d'apparence désordonné mais c'est le solde qui influencera le saut. J'aime ces phrases courtes, plaisir de lire. S
RépondreSupprimerMais moi j'oserai ! Merci DI
RépondreSupprimerCe besoin de se sentir aimé, le souvenir de la main de l'aimé(e), ceci et tout le reste pour que demain survive à aujourd'hui .
RépondreSupprimerUn peu trop d'envies non? Trouver des cahtaignes ? allez c'est un bon début! (sourire)
RépondreSupprimertout plein d'envies, semble aller mieux, peut être est ce cette main (nouvelle main?) qui donne envie d'autres choses. Ne la lachez pas !!!
RépondreSupprimerJ'imaginais que tu pouvais être tout ça...
RépondreSupprimerIl se cache bien des trésors dans les "petites" choses.
Je t'embrasse.
J'ai senti le baiser me froler et ça fait plaisir. Merci Lidia
RépondreSupprimerDu mieux c'est vrai mais des choses confuses, encore des questions, un choix peut être et cette fois faire le bon.
RépondreSupprimerje brave l'interdit...
RépondreSupprimertu es tout ça et plus encore
des souvenirs et surtout
surtout des choses en devenir
Des mains, des mains qui se voudraient de fée
sur une peau comme une drogue
elles tracent les frontières
d'un territoire nouveau,
préparent elles aussi le grand saut
et pour ça parfois serrent un peu trop.
Mais le vide n'est pas mortel
il invite au renouveau,au remaniement
aux rêves et à tous les possibles...
C
Anonyme C propose un texte trés imagé et trés troublant. Mes mots inspirent des aspirations folles.
RépondreSupprimerJe sais suis une grande folle !!!
RépondreSupprimerincorrigible rêveuse, optimiste invetérée
Faut croire que tu inspires...des choses...
C
(dernier et ultime message)
Dors bien C, il est tard et entre deux visites sur le blog je travaille encore, les enfants dorment et si le soleil est là demain alors...
RépondreSupprimerLA BEAUTÉ
RépondreSupprimerDE TON CŒUR
La beauté de ton cœur
C’est elle que je réclame
Quand les peines de mon âme
Me laissent triste et en pleurs
La beauté de ton cœur
Sait m’écarter des drames
Quand tous mes doutes infâmes
Me rongent et me font peur
La beauté de ton cœur
C’est bien mon seul sésame
Quand mes fêlures enflamment
La froidure de mes heures
La beauté de ton cœur
C’est elle que je déclame
Et avec elle proclame
Nos éclats de bonheur
DI
DE CELLES
RépondreSupprimerVous n’étiez pas de celles
Que l’on oublie facile
Vous qui étiez si belle
Aussi belle que mon île
Mes souvenirs s’emmêlent
Dans le temps qui défile
Pourtant je me rappelle
De nos jours parmi mille
Que la vie est cruelle
Elle sépare les idylles
L’eau des ans qui ruisselle
Délave l’indélébile
Mais il m’est éternel
Votre beau visage gracile
Vous n’étiez pas de celles
Que l’on oublie facile
DI
Elle n'est pas de celles que l'on oublie facile
RépondreSupprimerElle est imprégnée soudée accrochée liée à moi . Elle compte
Déclaration courte et exemplaire, "elle compte". S
RépondreSupprimerL'élastique, celui qui retient..... peut-être que s'en libérer est la meilleure des choses?
RépondreSupprimer-xxx-
Cela ferait il élastique à quelque chose ?
RépondreSupprimerNos vies ne sont pas que des chûtes fulgurantes et grisantes, fort heureusement, nos pauvres coeurs ne tiendraient pas le coup sinon!
RépondreSupprimerTes mots sont beaux Thierry, beaux et tentants!