Il se regarde dans la glace , se reconnait à peine n'a pas changé pourtant depuis la veille. Moral bien bas mais l'envie toujours là, pas assouvie... dommage.
Torse nu à trainer fait pas bien chaud mais ne veut pas aller au lit, saloperie de lit. C'est la journée qui dure , c'est du temps encore à passer à ne pas voir les évidences, c'est du temps à donner... perdu.
Un peu trop bu ce soir , c'est plus facile , ouvert l'écran répondu à lidia, du travail en retard on verra ça demain.
Demain ? vais aller travailler ? Peut être pas car ma semaine est faite et j'ai besoin de relacher alors le bord de mer ? ou les cevennes ? jamais content, toujours à vouloir plus, à vouloir plus alors que tout dèjà au maximum, définitivement insatisfait...
Trop amoureux, trop encombrant, du vide à faire, ne résistera pas au ménage, se présentera volontaire et dans la benne se jettera, bon debarras !!
Au moins au chaud dans les ordures arrivera à apprécier ces quelques heures à attendre la compression, une oeuvre d'art, un cube , restera t'il une partie reconnaissable. Non ? Alors au four !
mercredi 25 mars 2009
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Finir en compression il fallait y penser. S
RépondreSupprimerAu tout début au moins, quand la chaleur arrive, on peut se croire ... entre des bras, serré
RépondreSupprimercompressé en boite à soupir.. en forme de cube.. hum...
RépondreSupprimerbises du jour pas encore levé..
On a envie de lui "chuuuutttt", calme-toi, viens près de moi...pour maîtriser ce bouillonnement qui affleure.
RépondreSupprimerAu four? Quelle drôle d'idée!
Comprimer les sentiments pour pas qu'ils soient trop encombrants?
RépondreSupprimerC'est exactement ça, faire une compression de soi pour en assurer la maitrise. Mais en fait j'ai pas vraiment envie non plus d'aseptiser les choses. Merci, bises
RépondreSupprimerJ'aime vos textes noirs, ecrits sur le vif,rien n'est plus expressif. Amitiés
RépondreSupprimerIl faut sortir! Voir des gens, rire une bonne petite bouffe entre amis..il sera toujours bien temps de mourir et ce sera bel et bien dans une boîte:)
RépondreSupprimerLes sentiments doivent etre entiers pour vraiment aimer.
RépondreSupprimerconstruire a deux il n'y a rien de plus beau mais sans l'amour, le vrai on n'avance pas....
Vos mots sont tristes, surement réalistent mais l'espoir est un plus, et quel plus!!!!!
j'attend la suite.....
Du monde du monde , ce texte fait réagir. Bises
RépondreSupprimerMarie
Réagissons réagissons c'est dans le mouvement que s'affirme le plaisir.Merci
RépondreSupprimerRecyclage ou incinération ?
RépondreSupprimerLa chaleur de l'alcool est un leurre, rien ne vaut un lit et des bras pour se réchauffer.
Ton texte ressemble à un tableau surréaliste dans lequel pourtant tout apparaîtrait limpide.
Je le trouve percutant.
Ne te couche pas trop tard ce soir.
;-)
Bises.
DOUTE
RépondreSupprimerPerclus de désespoir
Le long d’une plage déserte
Je souhaite toujours croire
Mais ce n’est qu’en pure perte
La mer comme un miroir
Troublement me reflète
La même ombre toujours noire
De mes nombreuses défaites
J’espère sans rien y voir
Que le ciel me dévoile
Une tendre lueur d’espoir
Dans ma vie sans étoiles
Mais le seul signe ce soir
Me vient des vaguelettes
Qui sanglotent sans savoir
Ce que mon cœur regrette
Alors comme exutoire
Je décide de baigner
Dans cet immense lavoir
Ma triste âme ensablée
DI
CETTE BLESSURE
RépondreSupprimerDis cette blessure
Est-elle si sûre
Qui saigne sans cesse
Et qui t’oppresse
C’est si certain
Que chaque matin
Choisir de vivre
Peut te rendre ivre
Que faire des jours
Qui n’ont plus cours
Que faire des heures
Sans leur labeur
Pourquoi est-ce dur
Pour cette blessure
D’en être l’agent
Cicatrisant
DI
Merci DI pour ces mots qui me touchent.Amitiés
RépondreSupprimerIl est des jours
RépondreSupprimerIl est des nuits
Où sans amour
On meurt d’ennui
Tout paraît lourd
Couleur de pluie
Perdu le cours
Fermés les huis
On demeure sourd
A tous les bruits
On nie recours
Comme aide d’autrui
Mais un beau jour
Ou une belle nuit
On ose retour
Hors de notre puits
Tels belles de jour
Ou millepertuis
Fleurit l’amour
Aux divins fruits
Et l’on savoure
Sans parapluie
Le doux parcours
De l’astre qui luit
DI
Et il ne reste rien, tout est cassé détruit, laminé; implosé... Ah si, il reste un pauvre fou, dans sa petite maison
RépondreSupprimerton ange n'a pas su te garder mais ton ange sait il ce qu'il veut ? Regrettera mais il sera trop tard. J'ai confiance en toi mauvais cap à passer et aprés... Bises
RépondreSupprimerEvidence évidence, un ange en toc
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos caresses
RépondreSupprimerTu parles d'un duo ! Ne mérite pas tout cet amour, Bises. S
RépondreSupprimerÔ mes chères Cévennes... que d'amours perdues j'y ai pleuré... seule à randonner en ses montagnes. Le gîte s'appelle l'Etoile... et il a un doux froufrou... tiens, ça me donne envie d'y retourner cette année.
RépondreSupprimerretournes y les Cevennes sont belles en toutes saisons. Bises
RépondreSupprimerCe qu'il en reste je l'aime et j'ai confiance. Bises
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