Le voilà donc cet état
entre deux eaux
le moment où...
le moment de ...
à l'équilibre un peu facile.
La voilà donc cette figure
non imposée
à mi-chemin
cet espèce de champ, où pousse l'herbe
Le voilà donc le geste
précis et leste
de défaire sa veste,
jetée sur une chaise
je suis là je m'asseoit mais je ne reste pas
difficile à poser, les mots, qui construiront le socle
les bases se délitent et glissent entre les doigts
assaut de sable, enfant pleure à la destruction
de ce qui doit tomber et se laisse mener.
Le jeu emportant les chandelles
flammes éteintes, le coeur se refroidit
le risque d'érosion, enfin,
crée le frisson et il est temps
de rattraper la main, pour ne plus la lacher.
entre deux eaux
le moment où...
le moment de ...
à l'équilibre un peu facile.
La voilà donc cette figure
non imposée
à mi-chemin
cet espèce de champ, où pousse l'herbe
Le voilà donc le geste
précis et leste
de défaire sa veste,
jetée sur une chaise
je suis là je m'asseoit mais je ne reste pas
difficile à poser, les mots, qui construiront le socle
les bases se délitent et glissent entre les doigts
assaut de sable, enfant pleure à la destruction
de ce qui doit tomber et se laisse mener.
Le jeu emportant les chandelles
flammes éteintes, le coeur se refroidit
le risque d'érosion, enfin,
crée le frisson et il est temps
de rattraper la main, pour ne plus la lacher.
Jamais facile à dire les choses
RépondreSupprimerJe peine aussi
Jamais aisé de tout déballer, le bon et le mauvais
Je peine aussi
Jamais simple d'accepter de s'abandonner
Je peine aussi
Surtout attraper la main tendue, ne plus la lacher, ça va marcher !!!!
C
Sable, instable, mouvant... émouvant.
RépondreSupprimerrejoindre l'eau et s'allonger, la tête dans la main douce et patiente qui saura aider à s'allonger... confiant.
Les mains ne manquent pas , certaines ne se voient pas.
RépondreSupprimer"...et la mer efface sur le sable..."etc...mais nos histoires ne s'effacent pas, elles éclatent ou se mettent en veille, elles s'illuminent ou se ternissent. Mais nos mots, nos corps, nos mains se trouvent, retrouvent toujours...
RépondreSupprimerà la lisière des chemins,
RépondreSupprimeren attendant demain,
voulant sentir son parfum,
je me suis élevée,
j'ai dit : oh !
tu t'es vu, toi qui me contrains ?
veux-tu cesser de me persécuter ?
Allez, je t'aime et je te dis ciao !
S'accrocher à cette main, coûte que coûte, et sortir des sables mouvants....
RépondreSupprimerIl en sortira car il se sort de tout .
RépondreSupprimerLes transitions sont toujours moins douleureuses lorsqu'on est tenu par la main...
RépondreSupprimerTon texte est très beau.
DOUTE
RépondreSupprimerPerclus de désespoir
Le long d’une plage déserte
Je souhaite toujours croire
Mais ce n’est qu’en pure perte
La mer comme un miroir
Troublement me reflète
La même ombre toujours noire
De mes nombreuses défaites
J’espère sans rien y voir
Que le ciel me dévoile
Une tendre lueur d’espoir
Dans ma vie sans étoiles
Mais le seul signe ce soir
Me vient des vaguelettes
Qui sanglotent sans savoir
Ce que mon cœur regrette
Alors comme exutoire
Je décide de baigner
Dans cet immense lavoir
Ma triste âme ensablée
DI
Merci DI pour ce texte frère (ou soeur). Amitiés
RépondreSupprimerLa vie n'est pas sale cher, trés cher thierry, toujours là pour écouter les autres, j'en sais quelque chose.Difficile de trop donner, il faut peut être de temps en temps penser à soi ou raconter pour vider le trop plein.Fais gaffe à tes choix, je t'aime beaucoup mais tu ne donne jamais de prises en laissant toujours l'impression que pour toi tout va bien, ce qui est faux bien sur.Trés trés amicalement.
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