D'aprés tableau "N'importe ou sauf ailleurs"
Les Jardins sauvages (Hubert Félix Thiéfaine)
J'aime roder vers les fleurs perdues
dans les jardins sauvages
aux parfums d'ardoises et de rues
des villes avant l'orage
la rosée de leurs yeux trop mauves
reflète une lumière
qui conduit parfois les vieux fauves
et les anges en enfer.
J'aime rôder vers les fleurs perdues
dans les jardins sauvages
et m'égarer dans les cigües
et dans les saxifrages
sentir la chair d'une figue verte
qui s'offre lentement
sur le rose d'une corolle ouverte
à mon souffle tremblant.
J'aime
J'aime rôder vers les fleurs perdues
dans les jardins sauvages
aux nuances des gris bleus des grues
des banlieues de passage
les velours de leurs lèvres humides
à l'ombre de leurs voiles
m'entraine et m'attire vers le vide
ou murmurent les étoiles
J'aime roder vers les fleurs perdues
dans les jardins sauvages
aux parfums d'ardoises et de rues
des villes avant l'orage
suivre le jeu d'une étamine
sur un oeillet violet
qui s'entrouvre et qui s'illumine
d'une perle de lait....
J'aime...
Je n'ai rien pu écrire de perso tant le texte obsédant de Thiéfaine me semblait évident.
mardi 12 février 2008
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Dites moi cher thierry n ce tableau est à la fois troublant et frustrant êtes vous à ce point ambigu. A lire tout vos écrits (qui me plaisent je dois dire)il semblerait que ça soit encore pire que tout ce que vous voulez bien montrer. Amicalement
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