lundi 27 juillet 2009

Marin


Tout soft en retenue la voix, le geste
tenu le coeur tenu
soufflés tout en douceur les mots
tellement serrés les fils
incrustés dans la peau.
Surchargé d'émotions le corps
s'est bloqué en pression s'essouffle,
ne se mesure plus tension
tout doucement s'éteint de trop de flammes.
Pesante l'obligation de présenter visage sage
Troublant l'effet contraste plaisir et convenance,
trop évident pas à sa place à cette table
impossible à mener convalescence

Gare à l'orage !!!

Goute de pluie doit laver tous les doutes
doit nettoyer la suie et dégager la route
humidité peut relancer la floraison
presqu'à souhaiter averses , innondations
radeau y sera bien à la dérive
s'attelera à éviter les rives
chaloupe affrontera et passera premières vagues
emportera au loin la raison qui divague
navire offrira une vue plus large
permettant enfin briser le barrage
J'ai peur, un mur devant les yeux
une vague peut être ?
mais ce n'est pourtant rien
rien d'autre qu'une larme
opiniatre à ne rien voir
il n'y a que moi dans le mirroir
la belle image le beau mirage
du vent et les prémices d'un beau naufrage
celui d'une histoire .
si au moins mémoire
acceptait le terme !

Il était une fois, une souris grise. Elle vivait à la campagne et n'avait pas de nom, trop lourd à porter un nom!
Un jour elle se dit "marre des broussailles je vais à la ville"
Courrir à St Chaptes, le bus de l'agglo et la voilà vite en plein coeur de Nîmes...

samedi 18 juillet 2009

Dans les cendres




Dans les cendres chaudes j'ai posé le pied
douce sensation, chaleur du baiser
le cri maitrisé s'apaise la transe
aprés le brasier glisse le silence.
.
C'est dans le vent c'est hors du temps
que le corps existe en mouvements lents
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur un peu reprend la balance.
.
En suivant le fil tressé des envies
au cheminement parfois chaotique
de drôles d'envies pour une drôle de vie
je sais ou je vais j'ai l'âme agonique.
.
C'est dans l'élan c'est hors du temps
que le corps exprime ce qui manque tant
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur déjà la raison efface.
.
Luttant dans la lie grise du destin
je remonterai l'envers du chemin
jusqu'a lui sertir à nouveau le cou
je serai support elle sera bijou.
.
C'est dans le rêve c'est hors du temps
que le corps exhale l'idée de brûler
c'est sous le soleil bien en évidence
que le coeur enfin peut se consumer.
.
J'irai dans les cendres et je brûlerai...
.
.
.
... comme dans un jeu ou les formes s'emboitent ...

jeudi 16 juillet 2009

Famine ... et... Septembre


Léger léger tout n'est que sable et lin
baisers lancés se jettent sur le dos
baisers posés continuent d'arpenter la peau
envies et rêves se bousculent sans fin
tout se malaxe et accentu l'écho
mélanges et assemblages ont propagé les maux
caresses encore disponibles en retenue
main prête à patiner le derme
frémit dés que le corps se met à nu
mirage d'un esprit qui ne sait accepter le terme
la fin
la faim sans fin
j'ai toujours faim
c'est fou d'avoir tant faim!
je vais laisser trainer la main...
.
.
.
.
Vraiment aujourd'hui tout va plutôt mieux
mon dieu quelle chance j'ai d'être vivant
pouvoir vous écrire parler de bonheur
les radios sont bonnes et les examens
sains.
Le coeur se remet des claques et des heurts
et s'il ne bat plus il supporte tout.
Vraiment aujourd'hui tout est trop parfait
vivement septembre et ses jours plus courts
pleurer dans le noir nous laisse du temps
et il en faudra pour juger du poids
Mon dieu quelle chance
Vivant
Se laisser porter
Attendre Septembre

jeudi 9 juillet 2009

Qu'importe le flacon


Nos assemblages ont créé le parfum
odeurs partout et rien ne les efface
nos traces occupent tout l'espace
autant de place et tout ce vide !
je l'ai tu l'as cherché.
Conserver les distances évite les frictions
suspendre cotation suscite l'émotion
à l'heure des intérêts qui va tomber ?
Les combattants envoyés dans les cordes
cet épisode aurait fait un carton
celui ou le chagrin s'expose.

Tout en flacon, le bleu ,le gris ,le rose
tout en flocons le blanc
pulvérisé sur le visage ou en tas sur le dos

Les mots les gestes tout en extrème
au ralenti peut-être aurai paré le coup
bien trop rapide l'avant l'aprés.
En point de mire je vois la cible
ne lancerai semonce qu'aprés blessure
j'ai l'agonie heureuse.
La fin marquerai le début
souffrance ou performance s'expose l'animal
tous points comptés pour l'analyse
tous gestes commentés pour statistiques
drôle d'oiseau, ne rentre pas dans le bocal
accepte les conseils mais ne suit que sa route
aurait du mordre ne parle que d'amour
alors ...marqué comme arbre à abattre

Tout en flacon, le bleu, le gris, le rose
tout en flocons le blanc
pulvérisé sur le visage et en tas sur le dos
dans mon malheur j'ai trouvé mon bonheur.

samedi 4 juillet 2009

Autres choix

Brûler Chelsy, il faut surtout brûler.

Léger léger, tout est léger
distrait semble apaisée la faim
prête à l'emploi la vie, docile
soyeux les draps et installé l'été
la main ne cherche plus, le corps toujours collé
facile facile, tout est facile
posés et accrochés les sentiments
posés et accrochés ?
et cette envie bon sang et cette envie !!!
de lancer le compte à rebour, d'improviser une autre suite.

Pesant pesant, tout porte peine
un peu besoin de perturber le plan
difficiles à respecter les consignes et si tentant
d'accélérer le rythme, provocations gratuites
appuyer sur la plaie, grimaces
à dégueuler bile et boyaux
afficher l'autre face
inconvenant bizarre
bien plus fou bien plus vrai
autrement plus grisant
de naviguer au jour le jour
l'embarcation en feu , je brûle et... j'aime ça.

Suite en ZIGZAG

mercredi 1 juillet 2009

Rats


J'abattrai les cloisons je tomberai les constructions
suivi de la vermine, armée
et la raison du plus petit l'emportera.
Appliquerai chorégraphie, gestuelle
danserai sur les immondices, balai
éclairé par la lune, complice
les uns aprés les autres, obstacles en ruine
s'émièterons jusqu'a finir, poussière...
et la foule effrayée se raliera au roi des rats
demandera sa récompense, se souviendra du geste
exécutera le salut, postera les missives, vidange.
Et quand seront tous là et que le jour se lèvera
pourront se regarder en face, verifier la défaite
les valeureux
n'oseront plus ouvrir les yeux,
repartiront en se disant:
"Dans 60 ans peut être?",
ne se souviendront pas qu'hier déjà, que demain surement
prêts à tout cautionner dés que le noir...
mais le soleil reviens et les outils changent d'usage
les langues s'autorisent à demander pardon, prier.
les corps se plient et les salissures essuyées
Alors tout passe, tout en vitesse, tout de travers
jamais solide l'ossature
jamais refermées les blessures
toutes les mains glacées
tout en limite, extrème
tous les plats sans saveur
et nos histoires aussi, à peine supportables
tout apprêtés pour la photo
tout sourires et dents blanches... pour la photo
alors que déjà il fait sombre et que les premiers rangs piétinent
l'armée des ombres attends les ordres
en embuscade, prés de chez vous
hier Hennin Beaumont et demain ?...